Remaniement après la démission de Hulot : le gouvernement sera « au complet » mardi
Remaniement après la démission de Hulot : le gouvernement sera « au complet » mardi
« C’est à la discrétion du président de la République, sur proposition du premier ministre », a précisé le porte-parole du gouvernement.
Un remaniement est attendu à la suite de la démission inopinée du ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot. Le gouvernement sera « au complet » mardi, pour le conseil des ministres du lendemain, a annoncé vendredi 31 août le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.
« Ce sera d’ici mardi et c’est à la discrétion du président de la République, sur proposition du premier ministre, a-t-il déclaré. Le conseil des ministres se tiendra donc mercredi au complet et sera suivi d’un séminaire gouvernemental. »
« Evidemment que le départ de Nicolas Hulot est un coup pour le gouvernement pour cette rentrée, a-t-il concédé. C’est quelque chose à quoi nous ne nous attendions pas, mais ce n’est pas le départ d’une personnalité, aussi éminente soit-elle, qui remet en cause les politiques que vous conduisez. »
Hulot a pris tout le monde de court
Nicolas Hulot, l’un des membres les plus populaires du gouvernement, où il avait été nommé en mai 2017, avait pris tout le monde de court, y compris le président Emmanuel Macron et le premier ministre, Edouard Philippe, en annonçant mardi matin sa démission du gouvernement à l’antenne d’une radio.
Faute d’obtenir des avancées suffisantes en matière d’environnement, Nicolas Hulot a jeté l’éponge. « Je ne veux plus me mentir (...) Je sais que seul je n’y arriverai pas (...) J’ai un peu d’influence, je n’ai pas de pouvoir », a-t-il notamment déclaré mardi, dénonçant « la présence des lobbys dans les cercles du pouvoir ».
« Le président de la République a rappelé la sensibilité qui est la sienne et son attachement, ainsi que ceux des membres du gouvernement, aux sujets importants que porte Nicolas Hulot depuis longtemps dans l’opinion publique », a assuré de son côté vendredi M. Griveaux.