En Iran, 22 personnes mortes après avoir consommé de l’alcool frelaté
En Iran, 22 personnes mortes après avoir consommé de l’alcool frelaté
La consommation d’alcool de contrebande est largement répandue en Iran malgré les sanctions prévues depuis la révolution islamique de 1979.
L’alcool de contrebande fait des ravages en Iran. Au moins 22 personnes sont mortes ces dix derniers jours dans le pays et une centaine ont été hospitalisées après avoir consommé de l’alcool frelaté, a rapporté samedi 29 septembre l’agence de presse ISNA.
Dans la seule ville portuaire méridionale de Bandar Abbas, « 168 personnes ont été hospitalisées en raison d’intoxication due à l’alcool » a déclaré Fatemeh Norouzian, responsable locale. « Malheureusement, 16 d’entre eux ont perdu la vie, et huit se trouvent dans un état critique ». Le couple responsable de la production de cet alcool et leur revendeur ont été arrêtés, selon le chef de la police de Bandar Abbas, Ismaïl Mashayekh.
Dans la province septentrionale d’Alborz, trois personnes sont également mortes intoxiquées, et 72 ont été hospitalisées.
La consommation d’alcool de contrebande est largement répandue en Iran malgré les sanctions prévues depuis la révolution islamique de 1979 – coups de fouet, amendes, voire une peine de prison. L’alcool de contrebande peut parfois être frelaté en raison de l’utilisation de méthanol « toxique » au lieu d’éthanol. Il passe pour être fabriqué clandestinement dans le pays ou introduit en contrebande à partir du Kurdistan irakien ou de la Turquie.