« Upgrade » : la vengeance en version « augmentée »
« Upgrade » : la vengeance en version « augmentée »
Par Jean-François Rauger
Le film de Leigh Whannell peut être vu comme un agréable film de série B, qui élude toute réflexion philosophique.
Dans un futur proche. Victime d’une agression qui a coûté la vie à sa femme, un homme se retrouve tétraplégique. Un milliardaire féru de nouvelles technologies de pointe propose de lui greffer une puce électronique qui prendrait possession de son corps et lui permettrait de retrouver l’usage de ses membres. Cette « opération » transforme le paralysé en une sorte de surhomme qui va utiliser sa force et sa dextérité physique pour accomplir sa vengeance.
Conclusion noire
Upgrade reprend le thème, bien connu des amateurs de science-fiction, de l’humanité « augmentée ». Le récit se complique dès lors qu’une lutte s’engage entre l’esprit humain et l’intelligence artificielle qui tente d’en prendre le contrôle.
Le film de Leigh Whannell peut ainsi être vu comme un agréable film de série, une bande de science-fiction qui eut fait les beaux jours de la série B, qui élude certes la réflexion philosophique dont il fait mine de poser les bases (où s’arrête l’humanité ?) mais se permet le luxe d’une conclusion noire qu’il serait criminel de dévoiler ici.
UPGRADE - Bande-annonce VF
Durée : 01:06
Film australien de Leigh Whannell. Avec Logan Marshall-Green, Betty Gabriel, Harrison Gilbertson (1 h 40). Sur le Web : www.upgrade.movie et www.facebook.com/ApolloDistrib