Le président Maithripala Sirisena, le 9 novembre à Colombo. / LAKRUWAN WANNIARACHCHI / AFP

Le président du Sri Lanka, Maithripala Sirisena, a dissous le Parlement, vendredi 9 novembre, peu après que son parti a annoncé qu’il ne disposait pas d’une majorité suffisante pour confirmer son candidat aux fonctions de premier ministre, après deux semaines de crise politique dans l’île.

Le chef de l’Etat a ordonné la dissolution de l’Assemblée, composée de 225 députés dès vendredi à minuit, en préalable à des élections anticipées près de deux ans plus tôt que prévu, a annoncé un ministre sous couvert de l’anonymat.

Décisions électoralistes

La crise politique dans le pays a démarré le 26 octobre, quand le président a décidé de limoger le chef du gouvernement, Ranil Wickremesinghe, pour le remplacer par Mahinda Rajapakse, ancien président autoritaire de l’île. Il a ensuite suspendu le Parlement.

Le premier ministre limogé a alors refusé de quitter son poste et dénoncé un acte anticonstitutionnel, soutenu par une manifestation monstre.

Le nouveau chef de gouvernement avait, lui, rapidement choisi ses ministres et pris des décisions électoralistes visant à s’attirer les faveurs de l’opinion : la réduction du prix de denrées alimentaires essentielles et la baisse des taxes.