Le leader des ultras du PSG condamné à un an de prison avec sursis
Le leader des ultras du PSG condamné à un an de prison avec sursis
Le Monde.fr avec AFP
Romain Mabille, président du CUP (Collectif ultras Paris) du PSG, a été condamné pour divers faits de violence commis lors d’une bagarre contre des ultras rémois en 2016, dont il nie les faits.
Le virage Auteuil, au Parc des princes. / FRANCK FIFE / AFP
Le tribunal correctionnel de Troyes a condamné mardi à un an de prison avec sursis Romain Mabille, président du CUP (Collectif ultras Paris) du PSG, pour divers faits de violence commis lors d’une bagarre contre des ultras rémois en avril 2016.
Il a également été condamné à 800 euros d’amende ainsi qu’à l’interdiction de se rendre dans l’Aube et de porter une arme soumise à autorisation pendant deux ans. Son avocat, Cyril Dubois, qui avait plaidé la relaxe à l’audience, a d’ores et déjà fait appel de cette décision. « Je suis surpris, je pensais avoir apporté des éléments qui montrent qu’il n’était pas sur les lieux » de la rixe, a-t-il déclaré à l’AFP, regrettant que son client ait été, selon lui, jugé dans « le même lot » que les autres prévenus.
Mabille nie tous les faits
Le président du CUP, dont l’objectif affiché est de prôner la non-violence des supporters parisiens dans les stades depuis sa création en 2016, comparaissait le 27 novembre pour « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences », « violence aggravée » et « violence commise en réunion ».
Le 16 avril 2016, vers 18 heures, dans un bar de Sainte-Savine, dans la banlieue troyenne, une vingtaine d’ultras du PSG auraient affronté une soixantaine d’ultras rémois : une rixe de quelques minutes animée par des lancers de parapluie, de chaise, de queue de billard et des distributions de coups.
Romain Mabille, père de famille de 31 ans, a nié tous les faits qui lui sont reprochés : il n’a pas pu assister au derby entre l’ESTAC et le Stade de Reims faute de place disponible malgré l’invitation des Troyens et, avec plusieurs camarades, est allé faire des courses dans des magasins d’usine avant de regagner la capitale, selon ses propos.
Treize ultras du PSG poursuivis pour les mêmes faits ont été condamnés le 7 novembre par le tribunal correctionnel de Troyes à des peines allant jusqu’à dix mois de prison ferme.