De nombreux Strasbourgeois ont rendu hommage aux victimes de l’attentat du 11 décembre, dimanche 16 décembre. / SEBASTIEN BOZON / AFP

Le bilan de l’attentat de Strasbourg, le 11 décembre, s’est alourdi à cinq morts, a appris Le Monde dimanche 16 décembre. Celui que tout le monde culturel de Strasbourg appelait « Bartek », Barto Pedro Orent-Niedzielski, 35 ans, est décédé, dimanche vers 18 heures, après les attentats perpétrés dans la ville, mardi, par Chérif Chekatt.

Une source, informée par la mère du jeune homme, Dorota Odent, l’a confirmé au Monde. Le cœur de Bartek Orent-Niedzielski s’est arrêté après cinq jours de coma profond.

Il avait été visé par le tueur en plein front, alors qu’il se trouvait en compagnie du journaliste italien, Antonio Megalizzi, décédé lui aussi, d’une blessure semblable. La mère et le frère de Bartek, Jakub, avaient décidé de ne pas débrancher les instruments qui le maintenaient en vie, afin de permettre à tous ses amis de venir lui dire adieu à l’hôpital de Hautepierre, à Strasbourg. Selon plusieurs témoins, c’est une file ininterrompue de personnes qui se sont relayées à son chevet ces derniers jours.

Plus d’un millier de personnes ont rendu un vibrant hommage aux victimes de l’attentat de mardi soir, dimanche matin dans le centre de Strasbourg. Au milieu de la place Kléber, la statue du général Kléber a vu son socle devenir depuis plusieurs jours un mémorial improvisé empli de bougies, fleurs et messages aux victimes.

L’auteur présumé de l’attaque, Cherif Chekatt, a été abattu par la police jeudi soir, au terme d’une traque de quarante-huit heures.

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