Une conférence O21 Lille en janvier 2018 / CAMILLE MILLERAND / Campus / « LE MONDE »

Lycéens, professeurs, parents : « Le Monde » vous donne rendez-vous en 2019 dans cinq villes de France pour de nouvelles éditions des événements O21 /s’orienter au 21e siècle. Des conférences et des rencontres inspirantes à destination des jeunes, pour repenser l’orientation et permettre à chacun de trouver sa voie.

Où ? Comment ?

- A Saint-Etienne, le jeudi 17 janvier, à La Comédie de Saint-Etienne.

- A Marseille, le mardi 5 février, au Silo (2e).

- A Nancy, le jeudi 28 février, au Centre Prouvé.

- A Paris, le mercredi 6 et le jeudi 7 avril, à Ground Control (12e).

- A Nantes, à l’automne 2019, à la Cité des congrès.

O21 est en accès libre, sur inscription.

Pour y participer en groupe (classes, associations, municipalités…), il est possible d’effectuer des inscriptions collectives en envoyant un e-mail à education-O21@lemonde.fr

L’éducation nationale étant partenaire de l’événement, les lycées peuvent organiser la venue de leurs élèves durant le temps scolaire.

Les thèmes des conférences 2019

La spécificité d’O21 est de relier les questions de sens et d’orientation. Voici le déroulé (sauf pour Paris).

9 heures-10 h 30 : Choisir.

Comment découvre-t-on pour quels études/métiers on est fait ?

Les jeunes ont beau être invités à réfléchir à leur orientation dès le collège, leurs certitudes sont souvent bien fragiles. Cette conférence aborde trois problématiques : la manière dont on peut essayer d’apprendre à se connaître quand on est jeune ; la gestion des influences croisées des parents et de la famille, des amis et des enseignants ; le droit à l’erreur.

Exemples de questions posées par le public au cours de cette conférence l’an passé : « Quand on est un parent, comment aider nos enfants à se connaître et se trouver, les accompagner sans les contraindre ? », « Je n’arrive pas a faire un choix, je suis perdu, comment faire ? », « Comment peut-on aimer une orientation qui n’était pas l’orientation voulue ? »

11 h 30-13 heures : Anticiper.

Quelles filières, quels métiers, quelles compétences pour le monde qui vient ?

Quasiment tous les métiers sont touchés par la mutation numérique, même si la nature et le rythme des transformations ne sont pas toujours aussi brutaux que le laissent supposer certaines analyses. Comment, dans ces conditions, effectuer des choix d’études pérennes ? Cette conférence examine la nature des changements observables et prévisibles, à partir d’exemples concrets. Et dessine une cartographie des savoirs et savoir-faire dont il est prudent de se doter, quel que soit le domaine vers lequel on s’oriente.

Exemples de questions posées par le public, l’an passé : « La médecine est-elle toujours un secteur d’avenir ? », « Les filières technologiques permettront-elles un accès plus facile aux métiers du futur ? », « Pensez-vous que, un jour, les professeurs seront remplacés par des robots ? »

14 h 30-16 heures : Oser.

Comment se prépare-t-on à oser ?

Tout choix comporte une part de risque. C’est aussi vrai pour décider d’une filière d’études que pour l’entrée dans la vie active, où les formes de travail évoluent, avec à la fois plus de liberté ou de souplesse et plus de précarité. Cette conférence s’interroge sur la manière dont on peut construire suffisamment de confiance en soi pour oser, et sur les moyens d’évaluer les risques que l’on prend.

Exemples de questions posées par le public, l’an passé : « Comment laisser derrière soi le syndrome de l’imposteur ? », « A partir de votre expérience, dans quelle mesure le principe de précaution est-il un obstacle à la prise de risque et au lancement de projets ? », « Est-ce oser que d’avoir comme ambition de faire carrière dans la recherche ? »

17 heures-18 h 30 : Se réaliser.

Comment donner du sens à sa vie à travers ses études et son métier ?

Plus encore que le salaire, la stabilité ou la présence de baby-foot, c’est le sens que l’on trouve à exercer un métier qui donne le sentiment de se réaliser. Comment identifier les valeurs sur lesquelles on peut s’appuyer pour formuler un projet ? Comment identifier les études, les métiers et les entreprises ou institutions qui sont réellement en adéquation avec ces valeurs ? A quel point la question du sens peut-elle l’emporter sur des critères apparemment plus simples à identifier – le niveau scolaire, l’accessibilité d’un secteur… ?

Exemples de questions posées par le public, l’an passé : « Comment savoir ce qui nous plaît maintenant, à 18 ans, savoir ce qui ne nous lassera jamais ? », « Comment trouver ce qui nous fait plaisir ? », « Comment trouver sa place quand on n’a pas forcément de passions ? », « Ne pensez-vous pas que les tournois de baby-foot, les chief happiness officers, les crèches au travail, c’est fait pour que les employés y passent plus de temps ? N’est-il pas malsain que les entreprises s’intéressent à ce qu’il y a de plus personnel le bien-être ou le bonheur individuel pour avancer leurs propres intérêts ? »

Conférences, mode d’emploi

Chaque conférence dure 90 minutes. Chacune est organisée de manière vivante et interactive. Trois regards se confrontent pendant chaque conversation.

1. En vidéo

Quarante personnalités, auxquelles nous avons demandé de décrire leur vision des défis du 21e siècle, partagent leurs conseils pour bien s’orienter.

Ces acteurs et experts du monde qui vient, âgés de 18 à 87 ans, sont français mais aussi américains, australiens, togolais… Parmi eux : des responsables académiques, comme John Hennessy (Stanford, Etats-Unis), François Taddei (Paris-V), ; des fondateurs de start-up, comme Marita Cheng (Aubot, Australie), Valentin Stalf (N26, Allemagne) ; des scientifiques et des penseurs, Henri Atlan (médecin et philosophe), Ken Robinson (expert de l’éducation, Royaume-Uni), Pascal Picq (paléoanthropologue), Joël de Rosnay (prospectiviste), Cédric Villani (mathématicien), Cécile Van de Velde (sociologue, Canada), Boris Cyrulnik (psychiatre) ; des chefs d’entreprise, comme James Dyson (Dyson, Angleterre), Ben Rattray (Change.org, Etats-Unis), Sébastien Bazin (AccorHotels), Xavier Niel (Free, actionnaire à titre personnel du Monde), Frédéric Mazzella (Blablacar) ; des investisseurs, comme Marie Ekeland (Daphni) ; des entrepreneurs sociaux, comme Ismaël Le Mouël (HelloAsso), Amélie Edoin (Labo des histoires), Charles-Edouard Vincent (Lulu dans ma rue) ; des « cracks » du numérique, comme Celia Hodent (UX, Etats-Unis), Paul Duan (Bayes Impact), Luc Julia (Samsung, Etats-Unis) ; des fondateurs d’association, comme Aimee van Wynsberghe (Foundation for Responsible Robotics, Pays-Bas), Ludwine Probst (Ladies of Code) ; des responsables d’incubateurs, comme Sénamé Koffi Agbodjinou (Woelab, Togo), Lise Damelet (L’Incubateur du barreau de Paris).

2. En plateau

Des acteurs et experts originaires des régions concernées : savants, enseignants, jeunes diplômés confrontés aux mêmes problématiques que le public, directeurs d’école, présidents d’université, start-upeurs, entrepreneurs, responsables d’associations…

O21. « J’ai intégré Sciences Po Paris après un BEP vente et un service civique »
Durée : 02:14

3. En salle

La parole est largement donnée au public, invité à échanger et poser des questions directement ou par SMS (anonymes et non surtaxés).

Leurs rêves pour demain : cinq jeunes se racontent au moment de s’orienter
Durée : 02:29

 

Les partenaires d’O21

Placé sous le haut patronage du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, O21 est également soutenu, au niveau national, par Orange, la Fondation la France s’engage (FFE) et l’Institut supérieur des arts appliqués (LISAA).

Douze associations ou organismes partenaires accompagnent O21 et contribuent à la richesse des débats : APM, Article 1, Ashoka, Enactus, Femmes ingénieurs, France digitale, Initiative France, Institut de l’engagement, Kangae, Les Entretiens de l’excellence, Pépite France et Ticket for Change.