Antoine Peyratout, directeur général de GE Power France, face à des salariés et des représentants syndicaux qui défendent le maintien en service de leur usine devant le siège de GE à Belfort, le 21 mai 2019. / SÉBASTIEN BOZON / AFP

L’entreprise américaine General Electric (GE) a annoncé, mardi 28 mai, un plan social portant sur la suppression de 1 050 emplois en France, principalement dans sa branche turbines à gaz implantée dans le Territoire de Belfort.

La branche turbines à gaz perdrait près de 800 emplois à Belfort et Bourogne (Territoire de Belfort), tandis que 252 postes seraient supprimés dans les services administratifs hérités des activités énergie d’Alstom rachetées il y a trois ans par General Electric, selon Karim Matoug, délégué central de la Confédération générale du travail (CGT).

« C’est plus de la moitié des salariés de l’activité gaz […] qui vont perdre leur emploi avec cette annonce », s’alarment, dans un communiqué, des élus locaux parmi lesquels figure le maire (LR) de Belfort, Damien Meslot.

Le site de Chonas-l’Amballan, en Isère, qui usine des pièces pour turbines à gaz et emploie 30 salariés, serait, lui, vendu.