La gazette de la Coupe du monde féminine 2019 : penalties américains, audiences italiennes et astronautes
La gazette de la Coupe du monde féminine 2019 : penalties américains, audiences italiennes et astronautes
Les Américaines se sont qualifiées lundi contre l’Espagne (2-1) pour les quarts de finale, qu’elles disputeront vendredi face à la France.
C’était hier
Megan Rapinoe après le but de la victoire, le 24 juin à Reims. / BERNADETT SZABO / REUTERS
Espagne - Etats-Unis : 1-2. La France s’en doutait, elle est maintenant fixée. Elle affrontera en quarts de finale, vendredi, les Etats-Unis. Les Américaines l’ont emporté, lundi 24 juin, sur l’Espagne (2-1). Sans impressionner. Transcendées, les joueuses de la Roja ont montré ce qu’il fallait faire pour faire douter les championnes du monde en titre : de l’engagement, de l’audace, et un niveau technique élevé. Mais les Espagnoles ont cédé face au réalisme adverse… et sur deux penalties en faveur des Américaines. Deux buts de Megan Rapinoe (7e et 76e). Un pour commencer, un autre pour finir, et surtout pour oublier la belle égalisation espagnole entre-temps : un tir de Hermoso (9e) qui avait exploité une mauvaise relance de la défense américaine juste après le premier but.
Suède-Canada : 1-0. Après une première période plutôt rébarbative, les Suédoises sont passées à l’action en seconde. Ce qui leur a réussi : en battant le Canada (1-0), lundi à Paris, les Scandinaves accèdent aux quarts de finale. Elles retrouveront l’Allemagne samedi, pour tenter de se venger de la finale des Jeux olympiques 2016 de Rio qui avait tourné à l’avantage de la Mannschaft.
Au Parc des Princes, le seul but du match est venu de Stina Blackstenius (55e), sur une passe de Kosovare Asllani. Les Candadiennes y ont cru, pourtant, mais Lindhal a repoussé le penalty de Beckie qui aurait permis l’égalisation (69e). Un penalty accordé après un recours à l’arbitrage vidéo, pour une main suédoise dans la surface. Un second penalty a ensuite failli être accordé aux Suédoises, avant que le coup de sifflet ne soit finalement annulé pour cause de hors-jeu (82e).
C’est aujourd’hui
Italie-Chine, à 18 heures à Montpellier.
L’Italie, c’est la (bonne) surprise du début de la Coupe du monde. Les Azzurre n’étaient pas attendues à un tel niveau. Il est vrai que leur dernier passage dans un Mondial datait de… vingt ans. Vainqueures de l’Australie dès le premier match, elles ont fini premières de leur groupe, en phase de poule, seulement battues par le Brésil (0-1). Leur parcours suscite un fort engouement en Italie : leur match contre le Brésil a tenu en haleine 7,32 millions de téléspectateurs – un record – et, pour la première fois, la Rai 1, plus grande chaîne publique italienne, a diffusé un match de football joué par des femmes. Mardi 25 juin, en huitièmes de finale, les Italiennes affrontent des Chinoises qui se sont qualifiées en finissant parmi les quatre meilleurs troisièmes de la phase de poule. Ces dernières ne se sont pas montrées très convaincantes lors de leurs trois premiers matchs.
Pays-Bas - Japon, à 21 heures à Rennes.
Ce huitième de finale voit s’affronter deux équipes qui figurent, certes, au rang des favorites de la compétition, mais qui sont jusqu’à présent apparues en rodage. En prenant le meilleur sur le Canada et sa défense réputée imprenable, lors du dernier match de la phase de poule, les Néerlandaises ont affiché leurs ambitions dans la compétition. Sorties premières de leur groupe, les championnes d’Europe en titre (2017) ont ainsi fait oublier deux premières rencontres en demi-teinte, où elles étaient apparues brouillonnes et peu inspirées, ce qui avait suscité quelques critiques au pays.
Les Japonaises pour leur part, vice-championnes du monde en titre et championnes en 2011, n’ont pas vraiment convaincu lors des phases de poule, gagnant seulement un match face à la modeste Ecosse et finissant deuxièmes de leur groupe. Un tel classement leur avait toutefois souri en 2011 : elles avaient alors aussi fini deuxièmes de leur poule avant de gagner la compétition. Pour ce match, les Néerlandaises, pourront compter sur un petit plus : leur public nombreux au rendez-vous en France, qui les avait poussées à se transcender en 2017 à domicile.
C’est dit
« Ce match a donné une très mauvaise image, non seulement du football féminin africain, mais du foot africain en général. C’est un problème qui doit être traité au plus haut niveau par les instances. »
Isha Johansen, présidente de la commission du football féminin de la Confédération africaine (CAF) et, par ailleurs, présidente de la Fédération de Sierra Leone, a annoncé, lundi 24 juin, l’ouverture d’une enquête visant le comportement des footballeuses camerounaises, dimanche, lors du huitième de finale perdu contre l’Angleterre (0-3). A la suite des décisions arbitrales prises avec l’aide de l’assistance vidéo (VAR), les « Lionnes indomptables » avaient interrompu le match à deux reprises, menaçant de quitter la pelouse. La FIFA, elle, n’a pas encore réagi officiellement.
C’est vu
La Coupe du monde est un beau succès d’audience, comme en témoignent les stades plutôt bien remplis, ou encore les scores des diffusions télévisées (près de douze millions de personnes en France ont regardé le match France-Brésil dimanche). Mais les footballeuses ont aussi des spectateurs plus inattendus : les astronautes de la station spatiale internationale (ISS) qui, manifestement, gardent un œil orbital, mais néanmoins attentif sur la compétition.
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— USWNT (@U.S. Soccer WNT)
C’est vu (bis)
Avant de jouer leur quart de finale contre l’Italie, les Chinoises peuvent déjà se satisfaire d’être en tête de la compétition… de jongles avec des lunettes déformantes. Elles devancent les Allemandes et les Norvégiennes. L’histoire ne dit pas si elles ont prévu de porter ces lunettes mardi soir face aux Italiennes.
China macht die #KickUpChallenge 👓⚽️Wird der Rekord der @DFB_Frauen geknackt?3️⃣6️⃣ #GER❓#CHN@FIFAWWC_CHN |… https://t.co/VJPtZQjFjT
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