« Vivre avec la fin du monde », retrouvez les six épisodes de notre série
« Vivre avec la fin du monde », retrouvez les six épisodes de notre série
De plus en plus de citoyens adhèrent aux théories de l’effondrement, qui annoncent la fin de notre civilisation industrielle. Pour mieux en cerner les enjeux, nous avons publié une série de tribunes cette semaine. Les voici rassemblées.
Les thèses de « l’effondrement » de notre civilisation, défendues par des chercheurs, des experts et quelques hommes et femmes politiques, rencontrent un succès inattendu auprès du grand public. Nous avons sollicité plusieurs personnalités qui, chacune, apportent un regard neuf sur cette grande peur du XXIe siècle. Si vous avez manqué l’une de ces tribunes, les voici rassemblées.
Fanny Michaëlis / FANNY MICHAELIS
Tous les trois membres de l’Institut Momentum, ils appellent à assumer l’effondrement systémique global qui vient pour préparer l’avènement d’une société « résiliente ».
FANNY MICHAËLIS
Ces discours sont vieux comme le monde, rappelle l’historien, et ne permettent pas forcément de prendre conscience de l’urgence écologique.
Fanny Michaëlis
« A quoi bon des enfants en temps d’effondrement ? », s’interroge la philosophe. Elle rappelle que bien avant l’époque de l’éco-anxiété, la philosophie s’était chargée de penser cette mortalité.
FANNY MICHAËLIS
4/ Sylvie Brunel : « Le changement climatique n’est pas forcément une mauvaise nouvelle »
Les discours catastrophistes sont démobilisateurs et ne tiennent pas compte de la capacité des hommes à innover et à coopérer, soutient la géographe.
FANNY MICHAËLIS
Un million d’espèces sont menacées, dont 6 000 en danger critique d’extinction… il est temps de « décoloniser la nature », de « suspendre notre assaut, de laisser la nature reprendre son souffle », exhorte la philosophe Virginie Maris.
FANNY MICHAËLIS
6/ Sylvain Tesson : « Vivre mieux aujourd’hui consiste à échapper aux développements du progrès »
C’est un phénomène inédit dans l’histoire humaine : la vie s’invente à présent en faisant des pas de côté, loin de la modernisation, explique l’écrivain et aventurier.