Les Français plutôt favorables au maintien dans l’Union européenne
Les Français plutôt favorables au maintien dans l’Union européenne
Selon un sondage rendu public mercredi, 45 % des électeurs sont contre une sortie de l’UE. En revanche, 45 % sont favorables à la tenue d’un référendum, contre 44 % qui y sont opposés.
Six jours après le référendum britannique, une majorité de Français ne veulent pas d’un « Frexit ». Selon un sondage TNS Sofres OnePoint pour RTL, Le Figaro et LCI, rendu public mercredi 29 juin, 45 % des personnes interrogées sont pour le maintien de la France dans l’Union européenne et 33 % se déclarent en faveur de sa sortie (22 % ne se prononcent pas).
Sur la question de l’organisation d’un référendum en France, 45 % y sont favorables et 44 % opposés. A l’image de ce qui s’est passé en Grande-Bretagne, le vote en faveur ou non d’un « Frexit » diffère selon les catégories socio-professionnelles : 51 % des plus favorisés souhaitent un maintien au sein de l’Europe contre 3 % des moins aisés. Les résultats sont également très différents suivant l’appartenance politique. Ainsi, une grande majorité des électeurs du Front national (74 %) se disent en faveur d’une sortie de l’UE, contre 43 % au Front de gauche (mais 48 % pour le maintien), 19 % chez les Républicains, 17 % au PS et 10 % chez EELV.
Plus d’enthousiasme européen
Quant au résultat du référendum britannique, il déçoit 45 % des personnes interrogées et en satisfait 36 %. Mais ce choix en faveur du « Brexit » les a peu étonnés : 58 % disent ne pas avoir été surpris par l’issue du vote contre 38 % qui ne s’y attendaient pas. En outre, ils sont 48 % à considérer que cet événement est une « mauvaise chose » pour l’Union européenne et 24 % une « bonne chose ».
Mais l’enthousiasme européen ne semble plus vraiment au rendez-vous. Interrogés sur l’avenir de l’Union, ils sont 55 % à réclamer « davantage d’autonomie des nations vis-à-vis de l’Union européenne » et seulement 25 % à espérer davantage d’intégration entre les nations au sein de l’UE.
L’enquête a été réalisée en ligne du 24 au 27 juin sur un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.