Soupçonné d’apologie du terrorisme, un ex-interne en médecine à Marseille est mis en examen
Soupçonné d’apologie du terrorisme, un ex-interne en médecine à Marseille est mis en examen
Le Monde.fr avec AFP
Interpellé en Turquie, l’homme de 29 ans a été placé en détention provisoire. Il consultait des sites djihadistes et menaçait sur Twitter de commettre des attentats.
Le suspect a passé quatre jours en détention provisoire dans les locaux de la Sous-Direction de la Lutte Anti-Terroriste à Levallois-Perret. | LIONEL BONAVENTURE / AFP
Expulsé de Turquie le 25 décembre, un ex-interne de l’hôpital de la Timone à Marseille a été mis en examen et écroué jeudi 29 décembre. Il est soupçonné d’apologie du terrorisme et d’avoir voulu se rendre dans la zone irako-syrienne, selon une source judiciaire.
Amine L., qui se faisait surnommer « Albistouri » ou « Elbistouri » sur Internet, a été mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle » et placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet de Paris.
Agé de 29 ans, il avait été présenté à un juge antiterroriste jeudi dans la journée après avoir passé quatre jours en garde à vue dans les locaux de la sous-direction antiterroriste (SDAT), à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
Signalé à plusieurs reprises par des internautes
L’ancien interne, qui travaillait depuis trois ans dans les services hospitaliers marseillais et avait effectué un stage en orthopédie à La Timone de mars à octobre, s’est radicalisé au contact de certains membres de la mouvance radicale, a précisé une source proche de l’enquête.
Le jeune homme consultait régulièrement des sites djihadistes et menaçait sur Twitter de commettre des attentats. Cela lui avait valu d’être signalé à plusieurs reprises en 2015 aux autorités par des internautes sur la plateforme Pharos, mise en place pour dénoncer des contenus illicites sur les réseaux sociaux.
Amine L. s’est rendu en Turquie en octobre, où il a été interpellé quelques jours avant Noël. Les enquêteurs pensent qu’il souhaitait rejoindre la zone de combat irako-syrienne.