Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, confiée à la brigade financière, pour déterminer l’ampleur du trucage des comptes et les responsabilités. | LIONEL BONAVENTURE / AFP

Le tribunal de commerce de Paris a validé un accord entre le groupe Financière Turenne-Lafayette, ses banques et l’Etat, en vue de financer le groupe et de lui permettre de poursuivre son activité. Financière Turenne-Lafayette est la maison mère de William Saurin, Garbit et Madrange.

L’accord repose sur le prêt de 66 millions d’euros et le « gel de l’ensemble des échéances des dettes financières du groupe sur un an » par les banques. L’Etat contribue pour sa part à hauteur d’environ 13 millions d’euros dans le cadre du fonds de développement économique et social (FDES), a souligné vendredi 20 janvier le secrétaire d’Etat chargé de l’industrie, Christophe Sirugue, dans un communiqué.

3 200 emplois menacés

L’affaire a éclaté après la révélation que les comptes de la maison mère étaient truqués depuis des années. Cette révélation avait suivi la mort de l’actionnaire unique de la holding alimentaire, Monique Piffaut, à la fin de novembre. L’avenir de William Saurin, Garbit et Madrange suscitait depuis l’inquiétude, avec 3 200 emplois en jeu.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, confiée à la brigade financière, pour déterminer l’ampleur du trucage des comptes et les responsabilités.