Emmanuel Macron accepte d’être comparé à un candidat « populiste »
Emmanuel Macron accepte d’être comparé à un candidat « populiste »
Le Monde.fr avec AFP
Mais il refuse d’être considéré comme un démagogue, car il ne « flatte pas le peuple ».
Le 17 mars 2017, Meeting d'Emmanuel Macron au Palais des congrès de Reims. Emmanuel Macron pendant son discours. | LAURENCE GEAI POUR LE MONDE
Dans une interview au Journal du Dimanche (JDD), dimanche 19 mars, Emmanuel Macron, ne rejette pas l’étiquette de candidat « populiste », mais rejette celle de démagogue.
Le candidat d’En Marche! à l’élection présidentielle précise :
« Si être populiste, c’est parler au peuple de manière compréhensible sans passer par le truchement des appareils, je veux bien être populiste. De ce point de vue, le Général de Gaulle l’était. Mais il ne faut pas confondre avec la démagogie, qui consiste à flatter le peuple dans ce qu’il a de plus bas. Donc appelez-moi populiste si vous voulez. Mais ne m’appelez pas démagogue car je ne flatte pas le peuple ».
M. Macron, qui figure au deuxième rang, derrière Marine Le Pen, depuis plus d’un mois dans les sondages d’intentions de vote à l’élection présidentielle, veut aussi lever les interrogations sur sa capacité à diriger l’Etat.
« La fermeté dans le leadership, je l’ai démontrée ». « Je ne suis pas le produit d’une carrière au sein d’un parti. J’ai prouvé que j’avais du tempérament et de la capacité de commandement en faisant émerger ce mouvement de plus de 230.000 adhérents. Il ne fallait pas avoir la main qui tremble ».