Jean-Christophe Cambadélis, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti. | AFP

Ils avaient été élus confortablement en 2012, dans la continuité de l’élection de François Hollande, les voilà cette année dans la position inverse. Après un quinquennat où le Parti socialiste s’est fracturé sur le soutien, ou non, aux mesures prises par François Hollande, les figures du parti de la rose ont vécu un premier tour douloureux. Augurant de la faiblesse de la formation politique dans la future assemblée.

• Jean-Jacques Urvoas

Ce sera la bataille de l’expérience contre la nouveauté. Dans la 1^re circonscription du Finistère, Jean-Jacques Urvoas est en position défavorable dans un territoire où il est élu depuis 2007. Il affrontait une novice en politique, Annaïg Le Meur, kinésithérapeute investie par La République en marche, deuxième avec 38,21 % des voix.

Pour s’éviter une étiquette trop marquée PS qui pourrait lui coûter son poste, l’ancien garde des sceaux a fait campagne en affirmant qu’il ne serait pas « dans l’opposition systématique » à Emmanuel Macron. Reste à savoir si cela sera suffisant pour l’emporter.

En attente de résultat :

• Jean-Christophe Cambadélis
• Aurélie Filippetti
• Olivier Faure
• Christophe Borgel
• Manuel Valls
• Stéphane Le Foll
• Myriam El Khomri
• Marisol Touraine
• Najat Vallaud-Belkacem
• Benoît Hamon