Toys’R’Us assure qu’il n’y aura ni licenciement ni fermeture de magasins en France
Toys’R’Us assure qu’il n’y aura ni licenciement ni fermeture de magasins en France
Le Monde.fr avec AFP
Le groupe a annoncé dans la soirée de lundi s’être placé sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites.
Toys’R’Us ne procédera à aucun licenciement ni aucune fermeture de magasins en France après la déclaration en faillite de sa maison mère américaine, a assuré mercredi 20 septembre son directeur général France, Espagne et Portugal, Jean Charretteur.
« Malgré l’annonce, l’activité se poursuit en France : les magasins sont ouverts, les clients livrés et les fournisseurs payés, a-t-il dit, il n’y aura pas de licenciements, ni de fermetures de magasins. »
1 300 salariés
L’enseigne de jouets compte 48 magasins en France, où elle s’est implantée en 1989. Elle totalise 1 300 salariés et 1 000 employés supplémentaires durant la période de Noël, qui représente 60% du chiffre d’affaires annuel.
Le groupe a annoncé dans la soirée de lundi s’être placé sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Autrement dit, il ne peut plus payer ses dettes, même s’il compte pour l’heure rester actif.
Le groupe a annoncé qu’il allait « restructurer sa dette existante et créer une structure de capital saine ». Pour M. Charretteur, « c’est une très bonne nouvelle, car une fois que la dette sera refinancée, cela donnera davantage d’opportunités pour financer l’expansion des magasins en France ».
Derrière les géants de la distribution
Au chapitre des perspectives, M. Charretteur dit envisager « l’ouverture de trente magasins d’ici quatre à cinq années en France ».
Toys’R’Us disait lundi que ses quelque 1 600 magasins à travers le monde « continuent de fonctionner comme d’habitude », soulignant au passage que « la grande majorité est rentable ».
Avec un chiffre d’affaires de quelque 11,5 milliards de dollars en 2016, Toys’R’Us se situe derrière les géants américains de la distribution comme Wal-Mart et Target. Le groupe se place plutôt au sein de la seconde division, comme les magasins Macy’s, dont les ventes subissent le plus l’envol de sites comme Amazon.