Le siège de BMW contrôlé par la Commission européenne
Le siège de BMW contrôlé par la Commission européenne
Le Monde.fr avec AFP
Au mois de juillet, la Commission européenne avait indiqué qu’elle examinait des informations faisant état d’un éventuel cartel entre Volkswagen, Audi, Porsche, BMW et Daimler.
Au mois de juillet, la Commission européenne avait indiqué qu’elle examinait des informations faisant état d’un éventuel cartel entre les grands constructeurs automobiles allemands. / TOBIAS SCHWARZ / AFP
Le constructeur automobile allemand BMW confirme, vendredi 20 octobre, que des enquêteurs de la Commission européenne ont visité ses bureaux de Munich.
Dans un communiqué publié vendredi, l’exécutif européen a affirmé avoir effectué des inspections non annoncées chez un constructeur automobile en Allemagne, sans le mentionner, dans le cadre d’une enquête sur un cartel impliquant plusieurs groupes automobiles.
Volkswagen, Audi, Porsche, BMW et Daimler
Au mois de juillet, la Commission européenne avait fait savoir qu’elle examinait des informations faisant état d’un éventuel cartel entre les grands constructeurs automobiles allemands Volkswagen, Audi, Porsche, BMW et Daimler.
L’hebdomadaire allemand Der Spiegel expliquait que Volkswagen, Audi, Porsche, BMW et Daimler auraient formé un cartel depuis les années 1990, se concertant notamment sur la réduction des émissions polluantes des voitures diesel. Le Spiegel affirmait tirer cette information « d’un document écrit que le groupe VW a adressé aux autorités de la concurrence » en juillet 2016, comme « une sorte d’autodénonciation ». Daimler aussi se serait dénoncé, affirme l’hebdomadaire.
Les cartels sont interdits dans l’UE puisqu’ils nuisent à la concurrence et aux consommateurs. La Commission européenne peut infliger de lourdes amendes aux entreprises qui s’entendent entre elles, le record ayant été atteint le 19 juillet 2016. L’UE avait alors infligé une amende de 2,93 milliards d’euros à quatre fabricants européens de camions, accusés de s’être entendus pendant quatorze ans sur les prix de vente de leurs poids lourds.