Le président Emmanuel Macron, le 22 janvier, dans l’usine Toyota d’Onnaing (Nord). / FRANCOIS LO PRESTI / AFP

A l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron à l’usine Toyota d’Onnaing, près de Valenciennes (Nord), la direction de l’entreprise japonaise a annoncé, lundi 22 janvier, un investissement total de « 400 millions d’euros », dont 100 millions pour la formation. Le fabricant d’automobiles va également créer 700 CDI.

Le vice-président monde de Toyota, Didier Leroy, s’est réjoui de ces annonces auprès de l’Agence France-Presse:

« Je suis non seulement très heureux [de la décision d’investissement] mais c’est moi qui ai pris la décision au Japon, où je suis le plus souvent. On va moderniser le site, où certains équipements sont là depuis l’origine. »

Une centaine de dirigeants de grands groupes à Versailles

Durant sa visite du site, le président de la République est allé à la rencontre des salariés de Toyota : « Des coups durs, il y en aura d’autres dans le pays... Si ça se passe bien ici, c’est parce qu’il y a vous, il y a ici un dialogue social exemplaire dans l’entreprise. » Pour lui, « il n’y a pas de secrets, l’Etat peut faire beaucoup de choses pour aider, mais ne peut pas se substituer ».

Le chef de l’Etat doit ensuite se rendre lundi au château de Versailles où sont conviés 140 dirigeants de grands groupes. Parmi les invités, figurent des patrons de géants américains, chinois et européens, comme Coca-Cola, Facebook, Google, Goldman Sachs, UPS, Alibaba, Bosch, SAP, Ikea, Barilla, Siemens, Volvo ou Rolls-Royce.