Les vols de la Lufthansa perturbés mardi par la grève des services publics allemands
Les vols de la Lufthansa perturbés mardi par la grève des services publics allemands
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
En raison d’un mouvement de grève dans les services publics et les aéroports allemands, la compagnie prévoit l’annulation de plus de 800 vols.
Francfort et Munich, les deux principales plates-formes de Lufthansa, première compagnie aérienne allemande, seront affectées par la grève. / Michael Probst / AP
Après l’annonce par le syndicat Verdi de l’élargissement du mouvement de grève allemand aux services publics dans les aéroports, la Lufthansa a prévu, lundi 9 avril, l’annulation de plus de 800 vols prévus mardi, soit environ la moitié de son programme.
Les court-courriers seront les principaux impactés, mais cinquante-huit long-courriers ont également été supprimés, précise Lufthansa, qui a publié sur son site un plan de remplacement. La compagnie allemande redirige ses clients vers le rail pour les vols intérieurs et prévoit un retour à la normale mercredi.
Verdi (Vereinte Dienstleistungsgewerkschaft, syndicat unifié des services) réclame une hausse de 6 % des salaires et veut que cette augmentation se traduise par au moins 200 euros de plus par mois pour les 2,3 millions de contractuels de la fonction publique employés par l’Etat fédéral et les communes.
IG Metall comme modèle
Le syndicat a fait savoir que le personnel au sol et certains services de lutte contre les incendies pourraient répondre à son appel – mardi de 5 heures à 18 heures – dans les aéroports de Francfort, Munich, Cologne et Brême. Francfort et Munich sont les deux principales plates-formes de Lufthansa, première compagnie aérienne allemande.
Outre Verdi, plusieurs syndicats ont appelé lundi à des « grèves d’avertissement » touchant les transports en commun, les crèches, le ramassage des ordures et les hôpitaux de plusieurs villes et régions, dont Berlin, la Bavière et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Les syndicats du secteur public surfent sur la récente victoire d’IG Metall, le syndicat allemand de la métallurgie, qui a arraché début février un accord inédit sur le droit à la semaine de 28 heures – pour une durée limitée – et une hausse des salaires de 4,3 %.