Trois personnes mises en examen après la rixe mortelle dans le 20e arrondissement de Paris
Trois personnes mises en examen après la rixe mortelle dans le 20e arrondissement de Paris
Le Monde.fr avec AFP
Un adolescent de 17 ans avait été blessé mortellement à l’arme blanche lors de cette rixe survenue dans la nuit de mardi à mercredi.
Arrêtés mercredi pour leur participation à une bagarre mortelle entre bandes dans le 20e arrondissement de Paris, trois jeunes de 17 à 20 ans ont été mis en examen vendredi, a appris l’Agence France-Presse (AFP) samedi 27 octobre de source judiciaire. Un adolescent de 17 ans avait été blessé mortellement à l’arme blanche lors de cette rixe survenue dans la nuit de mardi à mercredi.
Parmi les trois personnes mises en examen, la première l’a été pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences » ; la deuxième pour « participation à un groupement en étant armé » et « port d’arme » ; et la troisième pour « participation à un groupement en étant armé », « port d’arme » et « fourniture d’une identité imaginaire ». Ils ont tous trois été placés sous contrôle judiciaire, alors que le parquet avait réclamé le placement en détention provisoire de l’un d’eux.
L’auteur principal toujours recherché
Le parquet de Paris avait ouvert vendredi une information judiciaire, notamment contre X pour les faits d’homicide volontaire, de tentative d’homicide et de dégradations en réunion. L’auteur principal, celui qui a causé la mort par arme blanche de l’adolescent de 17 ans, est toujours recherché.
Les rivalités de bandes dans l’est de Paris et la banlieue de la capitale ont été à l’origine de plusieurs décès d’adolescents ces derniers mois. Depuis janvier, un jeune homme a été fauché à 15 ans rue de la Roquette à Paris ; à 17 ans à Vaux-sur-Seine dans les Yvelines ; un autre du même âge à Sarcelles ; à 16 ans dans la cité Romain-Rolland à Saint-Denis ; et même à 13 ans aux Lilas…
Jeudi, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, s’est rendu dans le 19e arrondissement, également émaillé de violences récentes. Il a annoncé son souhait d’une « remise à plat du plan d’action » contre les bandes, avec notamment l’instauration de « référents dans chaque commissariat » et une « cartographie » de ces groupes « cage d’escalier par cage d’escalier ».