Coupe du monde féminine 2019 : Australie (groupe C)
Coupe du monde féminine 2019 : Australie (groupe C)
Leur petit nom
Les Matildas. Ce petit nom est issu de l’une des chansons folkloriques australiennes les plus connues, Waltzing Matilda. Cet air est si célèbre en Australie qu’il a été suggéré comme hymne national, et souvent reconnu comme tel par les non-Australiens.
Calendrier
9 juin : Australie - Italie 13 heures à Valenciennes
13 juin : Australie - Brésil 18 heures à Montpellier
18 juin : Jamaïque - Australie 21 heures à Grenoble
Historique en Coupe du monde
Participation à toutes les éditions depuis 1995.
Meilleure performance : quart de finale (en 2007, 2011 et 2015).
Classement FIFA : 6e.
L’équipe qui devrait jouer
Mackenzie Arnold, Alanna Kennedy, Clare Polkinghorne, Gema Simon, Ellie Carpenter, Elise Kellond-Knight, Emily van Egmond, Lisa De Vanna, Tameka Yallop Butt, Sam Kerr, Caitlin Foord.
Le sélectionneur
Ancien joueur puis sélectionneur adjoint de la sélection masculine, Ante Milicic, 45 ans, a été nommé à la tête des Matildas en février. Il ne disposait d’aucune expérience d’entraîneur d’une équipe féminine. Et son bail court jusqu’à la fin de la Coupe du monde. Pas forcément les meilleures dispositions pour mener à bien une campagne mondiale… Mais sa nomination, intervenue après le limogeage d’Alen Stajcic à la suite d’une enquête interne menée auprès des joueuses et qui avait révélé un « environnement toxique » autour de la sélection, a aussi redonné de l’élan aux Matildas, d’autant qu’il prône un jeu très – parfois trop – offensif, en témoigne le récent 3-5 concédé face aux Américaines lors d’un match amical.
Pourquoi postulez-vous ?
Nous avons disputé six phases finales sur sept, ratant seulement la première édition en 1991. Notre meilleure performance est un quart de finale en 2007, 2011 et 2015. Vous l’aurez compris, l’idée est de franchir ce cap des quarts de finale et, pourquoi pas, de terminer sur le podium de cette Coupe du monde.
De quelle expérience pouvez-vous vous prévaloir ?
Nos 23 joueuses cumulent 1 276 sélections, et 12 des nôtres évoluent aux Etats-Unis. Notre groupe mêle joueuses de grande expérience (quatre s’apprêtent à disputer leur quatrième tournoi planétaire) et jeunes talentueuses.
Si vous deviez nous donner quelques qualités ?
Nous aimons prendre le jeu à notre compte. Notre sélectionneur souhaite que nous ayons la possession du ballon, que nous jouions vers l’attaque et que nos adversaires soient obligées de s’adapter à notre jeu.
Et côté défauts ?
Ce jeu a les défauts de ses qualités et nous sommes assez friables en défense. Nous avons dû également batailler pour nous qualifier pour ce Mondial lors de la Coupe d’Asie 2018, ne remportant qu’une seule rencontre dans le temps réglementaire, contre le Vietnam (8-0) en phase de poule.
SAMANTHA KERR, en cinq dates :
2009
Samantha Kerr fait ses débuts professionnels à l’âge de 15 ans dans le club de Perth. Véritable phénomène, elle est nommée joueuse de l’année et remporte le trophée du plus beau but de la saison. Elle honore sa première sélection avec l’Australie la même année.
2017
Elle devient la meilleure buteuse de l’histoire de la NWSL (National Women’s Soccer League), la ligue professionnelle de football féminin aux Etats-Unis.
8 octobre 2018
Samantha Kerr est nommée parmi les quinze prétendantes au premier Ballon d’Or féminin. Elle se classera finalement cinquième.
2019
Elle devient la meilleure buteuse de l’histoire de la W-League, compétition semi-professionnelle féminine de football opposant les huit meilleurs clubs d’Australie.
2019 toujours
Elle signe un contrat avec Nike pour un montant d’un million de dollars, faisant d’elle l’une des sportives les mieux rémunérées du monde.
… que la vétérane Lisa De Vanna pourrait rejoindre le cercle fermé des joueuses ayant inscrit au moins un but dans quatre éditions de la Coupe du monde. A 34 ans, cette ailière de poche (elle mesure 1,56 m) est une légende vivante du football féminin. Son ancien sélectionneur, qui la dirigeait lors du premier Mondial des Australiennes, l’avait pourtant décrite comme « ingérable », à la « mentalité de gamine » et aussi « changeante que le cours de la Bourse lors du crash de 1987 ». Cent quatre sélections et 37 buts plus tard, on peut dire qu’il a eu le nez creux.
L’Australie n’a pas la réputation d’être une terre de fins gourmets. Sa cuisine combine des origines indigènes et britanniques avec des influences méditerranéennes et asiatiques. Les viandards oseront le kangourou, viande très tendre, riche en protéines mais faible en calories. Niveau sucreries, le cake à la banane reste une valeur refuge dans les pays anglo-saxons, ainsi que le biscuit Anzac (appelé également Soldiers’biscuits, car il résistait aux longs voyages vers l’Europe), à base de flocons d’avoine, de mélasse, de sirop de sucre roux et de noix de coco.