Bienvenue à Granval-sur-Mer : son temple, son bureau de poste, ses rues tranquilles… et ses fantômes. Dans Yo-Kai Watch, qui sort ce 29 avril sur Nintendo 3DS, le monde des vivants et celui de l’au-delà s’entremêlent : dans chaque recoin de la ville se tapissent des spectres, certains gentils, d’autres nettement moins, les Yo-Kai. Invisibles au commun des mortels, ces créatures sont souvent à l’origine des petits et gros tracas du quotidien, comme les disputes entre amis.

Naïf, coloré et amusant, Yo-Kai Watch vous place aux commandes d’un héros qui peut voir ces Yo-Kai, grâce à sa montre spéciale (watch, en anglais). Sur vos épaules repose la lourde tâche d’empêcher l’invasion du monde par des Yo-Kai peu sympathiques, et pour ce faire, il vous faudra vous lier d’amitié avec d’autres Yo-Kai qui combattront à votre place.

YO-KAI WATCH - Bande-annonce d'introduction (Nintendo 3DS)
Durée : 02:48

Ça vous rappelle quelque chose ? C’est normal. Yo-Kai Watch emprunte beaucoup à son célèbre prédécesseur, Pokémon : un héros enfant, des « monstres » à collectionner, un univers à explorer étape par étape… Les différences n’en sautent que davantage aux yeux. Dans la manière dont fonctionnent les combats, notamment : ici, pas de rencontres aléatoires automatiques, sauf dans certains endroits définis.

Surtout, là où Pokémon laisse au joueur tout son temps pour choisir ses attaques, les bagarres entre Yo-Kai se font en temps réel, chaque petit fantôme choisissant lui-même comment attaquer. Le rôle du joueur est de choisir quand activer des superpouvoirs, en participant à des mini-jeux au stylet, de remplacer au bon moment ses Yo-Kai par d’autres plus efficaces ou plus frais, ou encore d’ordonner à son équipe d’attaquer un ennemi précis. C’est plus vivant, mais donne l’impression d’avoir un peu moins de contrôle – et les mini-jeux deviennent vite répétitifs.

Yo-Kai Watch a les bons et les moins bons côtés d’un jeu conçu pour les plus jeunes : joli et drôle, facile à prendre en main, il est aussi très dirigiste, jusque dans les moindres détails. Traverser au feu rouge n’est pas une très bonne idée : au bout de plusieurs incivilités, un Yo-Kai viendra vous donner une leçon de sécurité routière qui risque de mettre K.-O. toute votre équipe.

Pris par la main, le joueur pourra cependant buter sur des passages frustrants, notamment contre les boss, très difficiles, alors que les combats contre les ennemis « normaux » sont très faciles. Malgré tout, les Yo-Kai font souffler un peu d’air frais bienvenu sur la recette Pokémon.

L’avis de Pixels

On a aimé :

  • L’univers attachant et l’humour omniprésent ;
  • La réalisation impeccable ;
  • FUREUR DU CHATON !

On a moins aimé :

  • Le côté répétitif ;
  • La morale simpliste.

C’est plutôt pour vous si :

  • Vous êtes collectionneur compulsif et avez déjà 721 Pokémons ;
  • Vous accusez les esprits malins à chaque fois que vous égarez une chaussette ;
  • Tous vos copains de la cour de récréation ne parlent que de ça.

Ca n’est pas pour vous si :

  • Le matraquage marketing autour du jeu et du dessin animé vous agace ;
  • Vous aimez prendre votre temps pour déterminer s’il vaut mieux utiliser « Dracogrife » ou « Flammèche » ;
  • Vous avez un fils ou une fille d’environ dix ans : vous n’y jouerez jamais, il ou elle vous volera votre 3DS.

La note de Pixels :

Houuuuuu sur Houuuuuuuuuu.