Primaires américaines : une artiste ayant représenté Trump nu agressée à Los Angeles
Primaires américaines : une artiste ayant représenté Trump nu agressée à Los Angeles
Le Monde.fr avec AFP
L’artiste Illma Gore, dont un nu en majesté de Donald Trump a été exposé dans une galerie d’art londonienne, a été agressée à Los Angeles par un supporteur du candidat républicain.
L’artiste Illma Gore, dont un tableau représentant Donald Trump entièrement nu a été exposé dans une galerie d’art à Londres, a été agressée par un supporteur du candidat républicain aux primaires présidentielles.
Samedi 29 avril, un automobiliste est sorti de sa voiture, à Los Angeles, a hurlé « Trump 2016 ! » et lui a assené un coup de poing au visage, selon le récit publié sur les comptes Twitter et Facebook de l’artiste australo-américaine.
Today I was punched in the face by a man who got out of his car and yelled "trump 2016" in Los… https://t.co/LbWJKUN2Xp
— illmagore (@Illma Gore)
Le tableau, baptisé Make America Great Again (« Rendre sa grandeur à l’Amérique »), comme le slogan du milliardaire américain, montre l’aspirant à la Maison Blanche dans son plus simple appareil, tel que l’artiste se l’imagine. Le résultat ne flatte vraiment pas l’anatomie masculine de M. Trump, affublé d’un micropénis.
L’œuvre est censée « provoquer une réflexion, bonne ou mauvaise, sur l’importance que nous portons à notre apparence physique », a expliqué l’artiste de 24 ans.
Trop controversée, la toile a été interdite d’exposition aux Etats-Unis, où Illma Gore dit avoir reçu « un millier de menaces de mort de la part de sympathisants de Trump ». L’image a également été bannie de certains réseaux sociaux.
Illma Gore a donc trouvé refuge à la Maddox Gallery, à Londres, où l’œuvre est mise en vente pour 1 million de livres sterling. Pour James Nicholls, le directeur de la galerie, cette œuvre est « contestée et intéressante ».
Un tableau de Donald Trump nu exposé à Londres
Durée : 01:15
Les meetings de campagne de M. Trump sont régulièrement marqués par des scènes de tension. Ses réunions rassemblent régulièrement des milliers de personnes. Mais elles attirent également des opposants, des membres du mouvement Black Lives Matter ou des Latinos excédés par ses propos visant les immigrés hispanophones, comme à Burlingame, en Californie, le 1er mai.
From Friday: reporting on protests outside of @realDonaldTrump's address to California Republicans https://t.co/OjYJVnE4VP
— JDiamond1 (@Jeremy Diamond)