Zlatan Ibrahimovic à Paris, le 29 avril. | BENOIT TESSIER / REUTERS

A trois jours de la fin du championnat, le Paris-Saint-Germain en veut encore. Le titre déjà en poche, les partenaires de Blaise Matuidi comptent bien allonger la liste de leurs records en Ligue 1, lors de leurs deux derniers matchs, face à Bordeaux mercredi soir et contre Nantes, samedi. Cette année, ils ont déjà battu celui du nombre de points en un exercice (92) ou du nombre de victoires (29) et du titre le plus précoce (31e journée).

Sauf grave défaillance collective, ils devraient aussi battre le record de la plus grosse différence de buts. Avant d’affronter les Girondins, les Parisiens sont déjà à +79. La barre des +80 pourrait également tomber samedi soir. Le Stade rémois de la saison 1959-1960 et sa différence de buts de +63 sont déjà bien loin.

Autre record à décrocher : celui de la meilleure défense. Pour cela le PSG – qui a jusqu’à présent concédé 18 buts – ne doit pas encaisser plus de deux réalisations s’il veut battre la performance de l’Olympique de Marseille en 1991-1992 dont le gardien avait été battu à 21 reprises. Un défi difficile à relever mais pas impossible pour les champions en titre, qui restent sur 20 buts marqués pour un seul encaissé lors des cinq derniers matchs.

Défaits par deux fois cette saison – contre Lyon (1-2) et Monaco (0-2) – les Parisiens n’ont, généralement, aucune difficulté contre les équipes de la deuxième partie du classement comme Bordeaux (11e) et Nantes (12e).

Hors de portée des relégables et trop loin des places européennes, les deux équipes tenteront de limiter la casse sans autre enjeu que terminer la saison sur une note positive. Le PSG pourrait en profiter, ne perdre aucun de ces matchs, et battre ainsi ses propres records du plus petit nombre de défaites (3 en 1985-1986, 1993-1994 et 2014-2015).

Ibrahimovic en passe de devancer Bianchi

Une saison éclatante en Ligue 1, résumée par les performances d’un homme : Zlatan Ibrahimovic. Quatre ans après son arrivée à Paris, le Suédois affiche le meilleur bilan statistique de sa carrière parisienne, avec 45 buts marqués toutes compétitions confondues, dont 35 en Ligue 1. Reste à décrocher un autre record, propre au Paris-Saint-Germain : celui de Carlos Bianchi, auteur de 37 réalisations en Première division lors de la saison 1977-1978.

Il suffit pour cela à l’attaquant de marquer trois fois, performance réalisable face à Bordeaux, quatrième pire défense de Ligue 1. En revanche, le record de buts marqués en Première division devrait rester la propriété de Josip Skoblar (44, en 1970-1971) alors qu’il ne tirait pas les penaltys, contrairement à Ibrahimovic.

Autre record inaccessible pour des Parisiens pourtant seuls au monde en Ligue 1 : le nombre de buts marqués en une saison. Le RC Paris avait marqué 118 buts en 1959-1960, loin des 97 buts du PSG avant le déplacement de mercredi à Bordeaux. « On a déjà gagné le titre mais il reste certaines choses à faire, certains records à battre, déclarait Laurent Blanc avant de dominer Rennes, fin avril (4-0). Quand vous êtes footballeur de haut niveau, vous avez envie de gagner. » Qu’importe l’écart sans cesse creusé avec ses poursuivants, le PSG de cette saison n’a jamais été rassasié.