Ryu dans Street Fighter V.

Capcom reconnaît ses erreurs. Dans une communication adressée à ses investisseurs, l’éditeur japonais historique des séries Megaman, Resident Evil ou encore Monster Hunter, a reconnu que « certains aspects de Street Fighter V auraient demandé plus de peaufinage ». Et de citer « le manque de contenu et les problèmes de serveur au lancement ».

Capcom, qui espérait faire de Street Fighter V le nouveau phénomène des compétitions d’e-sport, avait opté pour une mise en ligne progressive de ses contenus. Certains modes majeurs, comme les classiques affrontements libres contre l’ordinateur, étaient absents du jeu dans son état originel, et plusieurs combattants récurrents avaient été volontairement mis de côté. Le jeu a par ailleurs souffert de nombreux soucis de saturation de serveur, rendant le jeu en ligne, pourtant central, difficile d’accès aux acheteurs.

En un mois et demi, depuis son lancement, Street Fighter V a été distribué à 1,4 million d’exemplaires, un score plus proche d’un hors-série ou d’un épisode secondaire. Street Fighter II, le jeu le plus vendu de la série, s’est écoulé à 6,2 millions d’exemplaires pour la seule version Super Nintendo. Première conséquence : la firme japonaise s’est engagée à prendre plus de temps pour peaufiner ses prochains titres, quitte à les commercialiser plus tard que prévu.