Volley : Dix-huit ans plus tard, les Cannoises ont fini par perdre leur titre
Volley : Dix-huit ans plus tard, les Cannoises ont fini par perdre leur titre
Le règne des joueuses du RC Cannes, entamé en 1998, s’est achevé samedi en finale du championnat de France face à Saint-Raphaël, improbable champion.
Les joueuses du Saint-Raphaël Var Volley, le 7 mai 2016, face à Cannes. | DR/Facebook Saint-Raphaël Var Volley
Ce n’était plus arrivé depuis le siècle dernier, à une époque où la France n’avait pas encore remporté la Coupe du monde de football : les volleyeuses du RC Cannes ont échoué en finale du championnat de France face à Saint-Raphaël, samedi au stade Pierre-de-Coubertin, à Paris. Cela faisait dix-huit ans que les Cannoises étaient systématiquement titrées.
Le règne s’est achevé au bout d’une finale à rebondissements gagnée 3 à 2 par les Varoises (27-25, 26-24, 23-25, 21-25, 15-9). La retraite de leur joueuse emblématique, Victoria Ravva, qui commentait le match pour la télévision, a correspondu à la fin de la suprématie des Cannoises, entamée en 1998.
Il y a encore quelques semaines, Saint-Raphaël ne faisait pas partie des candidats à la succession. Le club n’aurait même pas dû être présent dans l’élite cette année : relégué sportivement, il avait été repêché grâce au dépôt de bilan des clubs du Hainaut et de Vannes.
Plus de défaites que de victoires en saison régulière
Les Varoises s’étaient qualifiées difficilement pour les play-offs, en septième position, en perdant plus de matchs qu’elles n’en ont gagnés : 12 défaites en 22 rencontres lors de la saison régulière – mais déjà, signe annonciateur, deux victoires contre Cannes.
En finale, on a bien cru qu’elles allaient craquer dans le tie-break après avoir mené 2 sets à 0 puis encore 17-12 dans le quatrième set. Mais ce sont au contraire leurs voisines qui se sont effondrées, échouant à conquérir un 21e titre (avec ceux de 1995 et 1996).
L’Italienne Irene Gomiero a été la meilleure marqueuse de Saint-Raphaël (18 points), au sein d’une équipe dont toutes les joueuses majeures sont étrangères (belge, serbe, estonienne, slovaque...) à l’exception du libéro, Amandine Giardino.
Chez les garçons, la renaissance de Paris
Le Paris Volley est redevenu champion de France, samedi à Pierre-de-Coubertin, en battant nettement Sète en finale, 3 à 0 (25-20, 28-26, 25-23). C’est le neuvième sacre du Paris Volley, qui égale ainsi le record de Cannes, et son premier depuis 2009.