5,58 millions d’euros supplémentaires accordés aux départements pour les personnes âgées
5,58 millions d’euros supplémentaires accordés aux départements pour les personnes âgées
Le Monde.fr avec AFP
Cette aide viendra compléter les 102 millions d’euros apportés par le gouvernement dans le cadre des « conférences de financeurs », qui coordonnent les dépenses de prévention de la perte d’autonomie.
Pascale Boistard, le 15 juillet 2015 à l’Assemblée nationale. | THOMAS SAMSON / AFP
Des crédits supplémentaires de 5,58 millions d’euros vont être débloqués pour aider les départements dans leurs dépenses de prévention de la perte d’autonomie, a annoncé, mardi 31 mai, la secrétaire d’Etat chargée des personnes âgées, Pascale Boistard.
Elle répondait lors de la séance des questions à l’Assemblée nationale au député PS Jean-Claude Buisine, lui assurant que le gouvernement était « pleinement mobilisé » sur l’application de la loi d’adaptation de la société au vieillissement, entrée en vigueur le 1er janvier. « Plus de la moitié des décrets ont déjà été publiés », a-t-elle ajouté.
Trois missions d’appui pour identifier les difficultés
Les 5,58 millions d’euros annoncés par la secrétaire d’Etat vont s’ajouter aux 102 millions déjà prévus par la loi, au sein des « conférences de financeurs », instances qui fédèrent des acteurs dans chaque département pour coordonner les dépenses de prévention de la perte d’autonomie.
Ces « conférences de financeurs » ont déjà été mises en place en 2015 dans 24 départements « préfigurateurs », pour lesquels l’enveloppe supplémentaire représente 30 000 de plus chacun. Pour les autres départements, cela représente 60 000 de plus.
« Toujours pour améliorer les services à domicile pour les personnes âgées, le gouvernement a lancé en concertation avec les fédérations du secteur trois missions d’appui, en Corrèze, en Meurthe-et-Moselle et dans la Somme », a par ailleurs ajouté Mme Boistard.
Ces missions d’une durée d’un mois visent à identifier les difficultés rencontrées sur le territoire, définir des leviers d’action et utiliser pleinement les financements obtenus par la loi sur le vieillissement, selon le secrétariat d’Etat.