Euro 2016 : trois supporteurs russes condamnés d’un à deux ans de prison ferme
Euro 2016 : trois supporteurs russes condamnés d’un à deux ans de prison ferme
Ils étaient jugés – ainsi qu’un Français – en comparution immédiate à Marseille pour leur participation présumée aux violences qui ont fait 35 blessés samedi 11 juin en marge d’Angleterre-Russie.
Trois Russes ont été condamnés à des peines de prison ferme d’un à deux ans, jeudi 16 juin. Ils étaient jugés – ainsi qu’un Français – en comparution immédiate à Marseille pour leur participation présumée aux violences qui ont fait 35 blessés samedi 11 juin en marge du match de l’Euro de football Angleterre-Russie. Les réquisitions s’échelonnaient entre un et deux ans et demi de prison ferme. Le supporteur marseillais sera, lui, jugé plus tard.
Une cinquantaine de supporters russes s’en étaient pris samedi à des supporteurs britanniques à l’intérieur du Stade-Vélodrome de Marseille, à l’issue du match. Avant le début de la rencontre, 31 personnes avaient été blessées dans de violents heurts opposant également les supporteurs des deux équipes, cette fois dans le centre-ville. Un Anglais avait été très grièvement blessé.
Violences entre supporteurs à Marseille : 10 personnes en garde à vue
Durée : 00:39
Crise diplomatique
Mardi, 43 supporteurs russes avaient été arrêtés dans les Alpes-Maritimes. Vingt d’entre eux font l’objet d’arrêtés de reconduite à la frontière, a précisé la préfecture de région. « Actuellement détenus au centre de rétention du Canet à Marseille, ils devraient quitter le territoire français lundi prochain », précise-t-elle dans un communiqué. Un traitement qui agace les autorités russes, qui ont haussé le ton, mercredi, en convoquant l’ambassadeur de France, Jean-Maurice Ripert, pour protester contre ce qu’il estime « inadmissible », selon le ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Depuis le début de l’Euro, 323 personnes ont été interpellées en lien avec des violences perpétrées en marge de la compétition selon un bilan communiqué, jeudi, par le ministère de l’intérieur.