Le Conseil d’Etat valide les lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax
Le Conseil d’Etat valide les lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax
Une commission d’enquête publique avait rendu, en mars 2015, un avis négatif sur ces projets, néanmoins validés en septembre par le gouvernement.
Le projet, dont le coût est évalué à 8,3 milliards d’euros, doit permettre de réduire la longueur du trajet entre Toulouse et Paris à un peu plus de 3 heures, contre au moins 5 h 20 aujourd’hui. | © Stephane Mahe / Reuters / REUTERS
Le Conseil d’Etat a validé le projet de décret déclarant d’utilité publique les travaux de réalisation des lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, selon un communiqué du secrétariat aux transports publié mercredi 25 mai.
Ces lignes doivent être mises en service en 2024 pour Bordeaux-Toulouse et en 2027 pour Bordeaux-Dax.
Le gouvernement avait validé la construction de ces deux LGV le 26 septembre 2015, malgré l’avis négatif, à caractère consultatif, rendu par la commission d’enquête publique en mars de la même année.
Toulouse-Paris en un peu plus de 3 heures contre 5 h 20
Sans nier certains « aspects positifs », la commission avait estimé que le « gain de temps » attendu sur la liaison Bordeaux-Toulouse « n’intéressait qu’une population qui privilégie la vitesse plutôt que le prix du billet ». Son rapport avait aussi relevé des « insuffisances et faiblesses » du projet, parmi lesquelles des « impacts insuffisamment pris en compte », qu’il s’agisse de la faune, de l’habitat ou de la viticulture.
Le gouvernement avait un délai de dix-huit mois après la clôture de l’enquête publique, soit jusqu’au 8 juin 2016, pour se prononcer, après avis du Conseil d’Etat. Le secrétaire d’Etat aux transports, Alain Vidalies, a salué une « étape majeure ouvrant la voie à la signature et à la publication de la déclaration d’utilité publique, qui interviendra avant le 8 juin ».
Le coût des nouvelles lignes est évalué à 8,3 milliards d’euros. Le projet doit permettre de réduire la longueur du trajet entre Toulouse et Paris à un peu plus de trois heures, contre au moins cinq heures vingt aujourd’hui.