Les forces de l’ordre ont dû faire usage de lacrymogènes pour repousser les manifestants, dont beaucoup scandaient des slogans en espagnol et insultaient le milliardaire. | ROBERTO ROSALES / AP

Donald Trump avait prévu une réunion publique à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, mardi 24 mai. Mais des manifestants et des individus masqués ont brûlé des tee-shirts et jeté des projectiles contre la police qui protégeait une réunion publique du candidat au centre de convention, dans lequel les perturbateurs ont tenté de pénétrer, sans succès. Plusieurs fonctionnaires de police ont été blessés par des jets de pierre, a écrit la police sur Twitter.

Les forces de l’ordre ont dû faire usage de lacrymogènes pour repousser les manifestants, dont beaucoup scandaient des slogans en espagnol et insultaient le milliardaire.

Certains agitaient des drapeaux du Mexique, frontalier du Nouveau-Mexique, apparemment dans le but de dénoncer les déclarations du candidat, qui a accusé le Mexique d’envoyer des violeurs aux Etats-Unis, et proposé de construire un mur entre les deux pays pour lutter contre l’immigration clandestine.

A l’intérieur, selon la police, plusieurs manifestants ont été interpellés après avoir perturbé le déroulement de la réunion publique. Au moins une personne a été arrêtée à l’extérieur.

Donald Trump s’en est pris à Elizabeth Warren, la sénatrice du Massachusetts, qui, comme Bernie Sanders, est une championne de la gauche progressiste et une anti-Wall Street, et l’une des contemptrices les plus virulentes de Donald Trump qu’elle vilipende à longueur de journée sur Twitter. Il a aussi attaqué les « médias », qu’il a accusés de malhonnêteté à son égard, avant de s’en prendre à Hillary Clinton.

Ces incidents sont les plus notables depuis les heurts qui avaient suivi l’annulation d’un grand meeting de Donald Trump à Chicago, au mois de mars.