Lady Gaga, Paul McCartney, Iggy Pop… 180 artistes écrivent au Congrès américain pour renforcer le contrôle des armes
Lady Gaga, Paul McCartney, Iggy Pop... 180 artistes écrivent au Congrès américain pour renforcer le contrôle des armes
Après le meurtre de 49 personnes dans une boîte de nuit LGBT d’Orlando, 180 artistes demandent au Congrès « à faire plus pour prévenir la violence des armes ».
Lady Gaga fait partie des 180 artistes ayant signé une lettre ouverte au Congrès américain. Elle avait, le 13 juin, publiquement lu le nom des victimes de la tuerie d’Orlando. | DAVID MCNEW / AFP
Lady Gaga, Paul McCartney, Iggy Pop, Jennifer Lopez, Thom Yorke… Près de 180 artistes, principalement des musiciens, ont signé jeudi 23 juin une lettre ouverte plaidant pour un meilleur contrôle des armes aux Etats-Unis. Adressée au Congrès américain, moins de deux semaines après la tuerie d’Orlando qui a fait 49 morts dans une boîte de nuit LGBT dans la nuit du 11 au 12 juin, cette lettre appelle le Congrès « à faire plus pour prévenir la violence des armes qui tue plus de 90 Américains chaque jour et en blesse des centaines d’autres ».
« La musique a toujours été célébrée en commun, sur les pistes de danse ou dans les salles de concert. Mais ce rituel, qui célèbre la vie, comme tant d’autres actions du quotidien – aller à l’école, à l’église ou au travail – est désormais menacé à cause de la violence des armes dans ce pays. »
Ils réclament notamment d’interdire la vente d’armes aux personnes suspectées de terrorisme, et la vérification des antécédents de toute personne désireuse d’acheter une arme.
Le Sénat rejette le renforcement des contrôles
La tuerie d’Orlando a relancé, aux Etats-Unis, le débat brûlant du contrôle des armes. Quelques jours avant cette lettre ouverte, lundi 20 juin, le Sénat américain avait rejeté quatre propositions similaires, visant à interdire aux personnes figurant sur les listes de surveillance terroriste d’acheter des armes à feu, et d’autre part à généraliser les vérifications d’antécédents criminels et psychiatriques avant toute transaction. Un résultat sans surprise, d’autant plus que des propositions similaires avaient déjà été rejetées fin 2015, après l’attentat de San Bernardino.
Mardi, en réaction à la décision du Sénat, des parlementaires démocrates ont entamé un sit-in dans l’hémicycle de la Chambre des représentants des Etats-Unis pour réclamer un vote sur le contrôle des armes. Un geste très rare, auquel ils ont mis fin le lendemain, sans qu’il ait porté ces fruits. De son côté, le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, a déploré sur MSNBC le rejet de ces propositions par le Sénat, fustigeant « une honteuse démonstration de lâcheté ».
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