Après l'attaque qui a frappé le Promenade des Anglais, à Nice, dans la soirée du 14 juillet. | NICE MATIN

Un camion a foncé dans la foule qui était réunie sur la promenade des Anglais à Nice pour assister au feu d’artifices jeudi 14 juillet. Au moins soixante-dix personnes ont été tuées selon la préfecture. Les témoins évoquent des scènes d’horreur et de panique.

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« On a entendu des bruits, comme il y avait les feux d’artifices, on ne s’est pas inquiétés. C’est après qu’on a compris ce qu’il se passait », raconte Auriane sur France Bleu Azur. Cette habitante du haut du boulevard Gambetta est restée cloîtrée chez elle comme le recommandait la préfecture.

Damien Allemand, journaliste à Nice Matin, rejoignait son scooter, garé près de la plage. Il raconte l’attaque sur le site Medium :

« La Prom’ était noire de monde. (…) Au loin, un bruit. Des cris. Ma première pensée : un malin a voulu faire son petit feu d’artifice de son côté et ne l’a pas maîtrisé… Mais non. Une fraction de seconde plus tard, un énorme camion blanc filait à une allure folle sur les gens donnant des coups de volant pour faucher un maximum de personnes. (…) J’ai vu des corps voler comme des quilles de bowling sur son passage. Entendu des bruits, des hurlements que je n’oublierai jamais. »

Plusieurs témoins évoquent « les corps étendus sur le sol ».

« Un homme nous a ouvert, nous étions 150 »

Des images de panique circulent sur les réseaux sociaux.

Mélina Macri, 40 ans, était sur la plage Beau Rivage, au-dessous de la promenade des Anglais :

« On a vu des gens courir sur la plage en direction du Vieux Nice en criant : “Il y a des coups de feu, courez !” On a donc couru sans trop savoir pourquoi. Un mouvement de panique incroyable (…). On a essayé d’entrer dans l’hôtel Mercure, mais il avait fermé ses portes, avec des gens réfugiés à l’intérieur, alors on a continué à courir jusqu’à l’entrée du Vieux Nice, où un homme nous a ouvert les grilles d’un hangar. Nous étions 150 à peu près, nous sommes restés une heure et demie. »

Les rescapés ont pu rassurer leurs proches par le biais du safety check mis en place sur Facebook. Un numéro a été mis à disposition des familles.