Le président Recep Tayyip Erdogan a instauré l’état d’urgence pour trois mois en Turquie et intensifié la purge massive lancée après l’échec du coup d’Etat militaire du 15 juillet.

Arrestations, suspensions, limogeages... Le coup de balai touche 55 000 personnes, notamment dans l’enseignement, la police, la justice, l’armée et les médias.

Cette réponse autoritaire suscite l’inquiétude à l’étranger sans que cela n’ébranle la détermination du chef de l’Etat turc.

L’état d’urgence permet notamment de décréter le couvre-feu, de restreindre le droit de manifester ou la liberté de circulation dans certains secteurs identifiés.