Hillary Clinton prononce jeudi 28 juillet à Philadelphie le plus grand discours de sa longue carrière, avec la volonté de proposer aux Américains, appelés aux urnes en novembre, un projet qui contraste avec la sombre vision de son opposant républicain. La candidate démocrate à la Maison Blanche a été officiellement désignée mardi à la convention d’investiture. Sa fille Chelsea doit introduire son intervention.

Deux présidents ont préparé le terrain cette semaine à la tribune du Wells Fargo Center, une salle omnisports reconvertie pour l’occasion. Bill Clinton a raconté Hillary la femme, tandis que Barack Obama, dans un discours blockbuster, a fait d’elle son héritière politique, louant ses qualités de femme d’Etat et la présentant comme le seul recours contre un homme incarnant selon lui l’antithèse des valeurs américaines, Donald Trump.

Obama : « il n’y a jamais eu un homme ou une femme plus qualifié(e) qu’Hillary Clinton pour devenir président »
Durée : 04:10

« Notre force, notre grandeur ne dépendent pas de Donald Trump », a déclaré Barack Obama, exhortant les Américains de ne pas céder aux sirènes des « démagogues » :

« Je vous demande de rejeter le cynisme, de rejeter la peur, d’exprimer ce que nous avons de meilleur en nous, et d’élire Hillary Clinton présidente des Etats-Unis. »

Dégradation de son image

L’ancienne première dame, ancienne sénatrice et ancienne chef de la diplomatie doit aussi stopper la dégradation de son image. Plus de 55 % des Américains ont une opinion défavorable d’elle, selon les enquêtes d’opinion, une cote très dégradée durant les primaires, sous les coups de boutoir des républicains et de son ex-rival Bernie Sanders, qui s’est toutefois rallié au nom de l’unité.

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Et son adversaire la talonne depuis des semaines. Il fait même jeu égal dans les sondages nationaux.