Le ministère de la défense russe a annoncé dans un communiqué lundi 1er août qu’un hélicoptère de transport russe avait été abattu dans le nord-ouest de la Syrie, dans la province d’Idlib. A son bord, cinq militaires sont morts, ce qui porte à dix-huit le nombre officiel de soldats russes tués depuis fin septembre 2015, date à laquelle la Russie s’est engagée pour soutenir son allié, le président syrien Bachar Al-Assad.

« A bord de l’hélicoptère se trouvaient trois membres d’équipage et deux officiers du Centre russe de réconciliation des parties en conflit en Syrie », a précisé le ministère. Selon les autorités russes, l’hélicoptère a été abattu alors « qu’il revenait à la base aérienne de Hmeimim après avoir livré de l’aide humanitaire dans la ville d’Alep », sans qu’il soit possible de vérifier cette assertion. Le Kremlin a annoncé peu après la mort des cinq passagers.

Alep encerclée depuis le 7 juillet

Jeudi, l’armée russe avait annoncé le lancement d’une « opération humanitaire de grande ampleur » avec les forces gouvernementales qui assiègent les quartiers insurgés d’Alep, dans le nord de la Syrie, deuxième ville du pays et enjeu majeur de la guerre. Capitale de la rébellion syrienne, Alep est entièrement encerclée par les troupes loyales au président Bachar Al-Assad depuis le 7 juillet, date à partir de laquelle aucune aide internationale n’a pu entrer dans les quartiers rebelles situés à l’est de la ville.

Déclenchée en mars 2011 par la répression de manifestations réclamant des réformes, la révolte contre le régime s’est transformée en une guerre dévastatrice qui a fait plus de 280 000 morts et poussé à la fuite des millions de personnes.