Daniel Narcisse a rayonné contre le Danemark, lundi 15 août à Rio. | Ben Curtis / AP

L’équipe de France a remporté son dernier match du premier tour (33-30), lundi, face au Danemark, et a repris provisoirement la tête du groupe A à la Croatie, qui jouera dans la soirée face à la Tunisie (0 h 50). De l’issue de cette rencontre dépendra l’identité de l’adversaire des Bleus en quart de finale mercredi, qui sera soit la Pologne, soit le Brésil.

Face aux rivaux danois, candidats au titre olympique, Abalo et Guigou n’ont jamais quitté le banc, et Omeyer et Nikola Karabatic ne s’ont sortis que pour les vingt dernières minutes : Claude Onesta avait choisi d’envoyer au feu ses joueurs les moins expérimentés, ceux que le grand public ne connaît pas forcément, et qui ne possèdent encore aucun titre olympique : N’Guessan, Di Panda, Mahé, Porte et Gérard dans les cages. Avec cet attelage, les Bleus parvenaient en tête avec une unité d’avance (17-16).

Un début de seconde cauchemardesque de leur part permettait au Danemark de repasser devant et de s’achapper rapidement Bleus (18-22, 35e). La belle mécanique danoise allait ensuite s’enrayer à son tour, et les Bleus profitaeint de ces trous d’air pour recoller, prendre la tête à un quart d’heure du bout (25-24) et ne plus jamais la quitter. Narcisse a réussi tout ce qu’il a tenté (8/8), Porte, presque (7/8) et Kentin Mahé s’est démené (9/13).

Les hommes Claude Onesta, qui avaient perdu la tête du groupe après leur défaite face à la Croatie (28-29) deux jours plus tôt, la reprennent provisoirement. Il leur faut maintenant attendre le résultat de Croatie-Tunisie pour savoir s’ils la conservent, et donc quel adversaire ils retrouveront en quart de finale.

Si les Croates laissent filer le match, la France affrontera la Pologne, quatrième de l’autre groupe. Si les Croates l’emportent, comme le voudrait la logique sportive, alors une ambiance de feu attend les Bleus face à des Brésiliens surexcités dont il faudra forcément se méfier. Au moins, pour une fois, les handballeurs joueraient dans une salle pleine à Rio.