Présidentielle américaine, J-80 : Donald Trump exprime ses « regrets » pour ses dérapages
Présidentielle américaine, J-80 : Donald Trump exprime ses « regrets » pour ses dérapages
Du timide mea culpa du candidat du Grand Old Party aux mauvais sondages qui se succèdent pour l’adversaire d’Hillary Clinton, l’essentiel de la campagne américaine.
Le candidat républicain, Donald Trump, lors de son allocution à Charlotte, en Caroline du Nord, jeudi 18 août. | CARLO ALLEGRI / REUTERS
Le fait du jour
Pour son premier meeting de campagne depuis le remaniement de son équipe, jeudi 18 août, en Caroline du Nord, le candidat républicain à la présidentielle du 8 novembre a présenté d’inhabituelles excuses pour des propos déplacés mis sur le compte d’une trop grande franchise. « Parfois, dans le feu de l’action dans un débat, ou en s’exprimant sur de multiples sujets, on ne choisit pas les bons mots ou on dit la mauvaise chose », a déclaré Donald Trump.
« Cela m’est arrivé. Et, croyez-le ou non, je le regrette », a ajouté le magnat de l’immobilier. « Je le regrette, en particulier lorsque cela a pu blesser des gens personnellement », a-t-il poursuivi, sans préciser à quelles déclarations il faisait allusion. Une porte-parole de son adversaire démocrate, Hillary Clinton, a ironisé sur les 428 jours nécessaires pour prendre conscience de ses dérapages. Christina Reynolds a ajouté que ces regrets n’étaient que « de belles paroles sur téléprompteur ».
La phrase du jour
They will soon be calling me MR. BREXIT!
— realDonaldTrump (@Donald J. Trump)
« Ils vont bientôt m’appeler Monsieur Brexit »
Le candidat républicain à la présidentielle du 8 novembre, Donald Trump, a posté, jeudi 18 août, un micromessage sibyllin à propos d’un éventuel surnom. Le magnat de l’immobilier avait soutenu la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne avant le référendum du 23 juin marqué par la victoire surprise des partisans de la rupture.
La vidéo du jour
CNN tells Trump adviser he’s losing: Says who? Polls Which polls? All of them
Durée : 02:31
Cinq longues secondes se sont écoulées au début de l’entretien de Michael Cohen, un conseiller du candidat républicain Donald Trump par la journaliste de CNN Brianna Keilar. Celle-ci venait de mentionner la baisse des intentions de vote au profit du magnat de l’immobilier lorsque son interlocuteur l’a interrompu. « Qui dit cela ? », a-t-il demandé. « Les sondages, tous les sondages », a répliqué la journaliste. « Qui dit cela ? », a répété M. Cohen. « Les sondages, je vous ai déjà répondu ». « Quels sondages ? », a poursuivi son interlocuteur. « Tous », a confirmé la journaliste après un silence inhabituellement long pour un entretien sur une chaîne d’information continue.
Le sondage du jour
Une étude publiée par le Pew Research Center jeudi 18 août a souligné les profondes divergences qui existent entre les préoccupations des électeurs de la candidate démocrate Hillary Clinton et ceux de son adversaire républicain, Donald Trump.
Le chiffre du jour
Le journaliste du Washington Post Chris Cillizza a calculé, jeudi 18 août, que la candidate démocrate Hillary Clinton, réputée pour son aversion de la presse, n’a pas tenu de véritable conférence de presse depuis 257 jours. Cette comptabilité a aussitôt été reprise par la campagne du candidat républicain en dépit des mauvaises relations entretenues avec le quotidien de la capitale fédérale.
La photo du jour
Devant une statue de Donal Trump nu, installée dans l’Union Square Park, à New York, jeudi 18 août. | BRENDAN MCDERMID / REUTERS
A suivre
La campagne du candidat républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre, Donald Trump, a décidé pour la première fois d’acheter des espaces publicitaires pour un montant proche de 5 millions de dollars. Les publicités pourraient être diffusées à partir du vendredi 19 août dans quatre Etats jugés stratégiques : la Caroline du Nord, la Floride, l’Ohio et la Pennsylvanie.