• Le fait du jour

Un partisan de Donald Trump tient une carte « sortie de prison », inspirée du Monopoly, à l’effigie de la candidate démocrate Hillary Clinton. A Jacksonville, Mississippi, le 24 août. | Jonathan Bachman / AFP

L’ancien président des Etats-Unis Bill Clinton a répondu mercredi 24 août aux accusations de trafic d’influence avancées par le camp républicain. Alors que le candidat conservateur à l’élection du 8 novembre, Donald Trump, évoque une « corruption digne du tiers-monde » à propos des contacts que des donateurs ont pu avoir avec sa rivale démocrate, Hillary Clinton, lorsque cette dernière était secrétaire d’Etat, son mari a mis en avant le bilan de sa fondation.

« Nous essayons de faire du bon travail. Si quelque chose ne va pas dans le fait de créer des emplois et de sauver des vies, je ne sais pas ce que c’est », a assuré l’ancien président. L’équipe de campagne de Mme Clinton, qui nie les accusations républicaines, a par ailleurs critiqué l’agence Associated Press pour une enquête qui attestait du nombre important de donateurs ayant eu accès à elle lorsqu’elle était en fonction à la tête de la diplomatie américaine, de 2009 à 2013. Selon l’équipe de campagne, la comptabilité sur laquelle se fonde AP est erronée.

  • La citation du jour

« Il n’est pas surprenant que Donald Trump soit contraint de rapprocher sa politique d’immigration de la réalité, comme le prédisait le gouverneur Bush l’année dernière. »

En laissant entendre qu’il pourrait renoncer à une disposition controversée de son programme sur l’immigration, l’expulsion des onze millions de sans-papiers présents, selon les estimations convergentes, aux Etats-Unis, certains depuis des décennies, le candidat républicain Donald Trump s’est attiré des remarques grinçantes, mercredi. La porte-parole de l’ancien prétendant à l’investiture du Grand Old Party, Jeb Bush, a estimé que le magnat de l’immobilier s’alignait sur les positions de l’ancien gouverneur de Floride après les avoir violemment critiquées.

  • La vidéo du jour

Nigel Farage With Donald Trump In Jackson Mississippi FULL Speech 8/24/16
Durée : 05:23

Nigel Farage a fait campagne mercredi aux côtés du candidat républicain Donald Trump. Le chef de file de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne a établi un parallèle entre sa campagne et celle du magnat de l’immobilier et attaqué vivement le président Barack Obama. « Si j’étais américain, je ne pourrais pas voter pour Hillary Clinton, même si vous me payiez, et en fait je ne voterais pas plus pour Hillary Clinton si elle me payait », a ajouté l’ancien dirigeant du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni.

  • Le chiffre du jour

55 055 dollars

Selon le site The Daily Beast, l’équipe du candidat républicain Donald Trump a versé 55 055 dollars à la chaîne de librairies Barnes and Noble, prélevés sur le budget de campagne, pour l’achat de 3 500 exemplaires de son livre programme Crippled America (L’Amérique paralysée, Editions du Rocher). Selon l’organisation non partisane Campaign Legal Center, interrogé par le site, cette pratique ne peut être acceptée par la Federal Election Committee que si M. Trump renonce à ses droits d’auteur.

  • A suivre

La candidate démocrate Hillary Clinton doit prononcer jeudi 25 août, dans le Colorado, un discours dans lequel elle entend dénoncer l’influence de la « droite alternative », l’« Alt-Right », dont le nouveau patron de la campagne du candidat républicain Stephen Bannon est un compagnon de route. Une partie des sites et des groupuscules qui constituent l’« Alt-Right » sont considérés comme « haineux » par le Southern Law Poverty Center qui est spécialisé dans la surveillance des groupes radicaux et extrémistes.