Marseille accueillera la biennale d’art contemporain Manifesta en 2020
Marseille accueillera la biennale d’art contemporain Manifesta en 2020
Le Monde.fr avec AFP
L’édition 2016 se déroule à Zurich en Suisse. Marseille sera la première ville française à accueillir l’événement, dont l’objectif est d’interagir avec la ville autour d’une question de société.
Des événements auront lieu dans les sites culturels de la ville, dont la Tour-Panorama, qui fait partie de la zone culturelle « la Friche de la Belle de Mai ». | GERARD JULIEN/AFP
Marseille a obtenu l’organisation, en 2020, de l’une des principales biennales d’art contemporain en Europe, Manifesta, vendredi 26 août. La ville attend d’importantes retombées touristiques et économiques.
Depuis sa première édition en 1996 à Rotterdam, Manifesta est organisée tous les deux ans dans une ville européenne différente. L’édition 2016 se tient jusqu’au 18 septembre à Zurich en Suisse, et l’édition 2018 est prévue à Palerme en Sicile. Marseille sera la première ville française à accueillir l’événement.
« Manifesta est considérée comme un rendez-vous de référence pour l’art contemporain, comme la biennale de Venise ou la Documenta de Kassel », a estimé Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille, lors d’une conférence de presse vendredi à la Friche de la Belle de Mai.
Marseille, une ville d’artistes
« Les caractéristiques et la forte personnalité de Marseille ont sans nul doute été déterminantes dans la décision de la Fondation Manifesta », a-t-il précisé, assurant que « après Paris, Marseille est en effet la ville de France qui accueille le plus d’artistes sur son territoire ».
Née d’une réflexion sur la scène culturelle européenne aux lendemains de l’effondrement du bloc communiste dans les années 1990, la biennale a pour ambition d’interagir avec la ville-hôte, autour d’une question de société.
« Manifesta permettra de faire découvrir l’art contemporain au public dans des lieux culturels mais aussi dans des sites insolites de la ville », a indiqué vendredi la mairie de Marseille.
La deuxième ville française, qui a beaucoup misé en 2013 sur son statut de Capitale européenne de la culture et l’ouverture du MuCem pour tenter de combler un certain retard sur d’autres métropoles régionales en termes de grands équipements et manifestations culturelles, espère que Manifesta l’aidera à « continuer de rayonner à travers le monde ».