Piétonnisation des berges : six mois de test requis par le préfet de police de Paris
Piétonnisation des berges : six mois de test requis par le préfet de police de Paris
Le Monde.fr avec AFP
Soutenu par la maire de la capitale, ce projet sera soumis au vote du conseil de Paris le 26 septembre. Il a reçu un avis défavorable de la commission d’enquête publique.
Alors que Paris Plage vient de se terminer, le projet de piétonnisation des berges est de nouveau d’actualité. | FRANCOIS GUILLOT / AFP
Le préfet de police de Paris, dont l’avis était attendu sur le dossier controversé de la piétonnisation des berges rive droite de la Seine, se prononce pour une période d’essai de six mois, dans un entretien au journal Le Parisien lundi 5 septembre.
La maire socialiste de la capitale Anne Hidalgo, fermement décidée à mener à bien son projet, avait annoncé dimanche qu’elle présenterait un bilan d’étape dans un an.
Le projet, qui doit être soumis au vote du conseil de Paris le 26 septembre, doit encore recevoir l’avis du préfet, Michel Cadot.
Un projet au nom de la lutte contre la pollution de l’air
Alors qu’une commission d’enquête publique avait émis un avis défavorable sur ce projet visant à rendre piétonnes les voies sur berges rive droite, sur 3,3 km, au cœur de la capitale, Mme Hidalgo a annoncé qu’elle passerait outre au nom de la lutte contre la pollution de l’air.
« Au regard du rapport remis par la commission d’enquête, je souhaite, en tout cas, que la période de test soit portée à six mois », affirme le préfet de police.
Certaines conditions préalables seront requises en cas de fermeture : « La possible réversibilité du projet en cas de difficulté majeure de circulation durant une période de quatre à six mois, la suspension des autres projets de voirie pouvant impacter la circulation aux abords des berges, le maintien d’un accès permanent pour les services d’intervention et de secours et un suivi rigoureux des impacts de pollution et de circulation. »
« Je serai très attentif, sur cette période, à ce que les engagements pris soient effectivement mis en oeuvre et nous permettent d’avoir une vision très précise de l’impact de cette mesure sur la vie quotidienne des Parisiens et de leur sécurité », ajoute Michel Cadot, qui sera notamment « particulièrement vigilant sur l’évolution en temps réels des délais d’intervention des services de police et de secours ».