Ecoles de commerce : la France s’impose encore dans le classement des masters du « Financial Times »
Ecoles de commerce : la France s’impose encore dans le classement des masters du « Financial Times »
Par Séverin Graveleau
Inscrivant 24 formations dans les 90 meilleures mondiales, la France domine une fois de plus le palmarès de référence des masters de management.
HEC Paris, le 30 août 2016. | CHARLES PLATIAU / REUTERS
Le cru 2016 du classement des masters de management du Financial Times, qui distingue quatre-vingt-dix business schools du monde entier, voit une nouvelle fois les grandes écoles de commerce et universités de l’Hexagone s’imposer. Avec vingt-quatre de ses formations bac+5 référencées par ce palmarès reconnu, la France fait encore mieux que l’an dernier. Elle devance largement le Royaume-Uni (seize masters primés), l’Allemagne et les Pays-Bas (cinq chacun).
Le podium de cette année est identique à celui du classement 2015 : on retrouve l’université Suisse de Saint-Gall sur la plus haute marche pour la sixième année consécutive, suivie d’HEC Paris et de l’Essec en deuxième et troisième places pour la troisième année d’affilée. L’ESCP termine 4e, alors qu’elle n’était que 7e ces deux dernières années. Les Etats-Unis, qui ne délivrent pas de masters, font toutefois leur entrée dans le classement (82e place) grâce à un Master of science (MSc) de l’université d’Arizona.
Trois écoles françaises entrent dans le classement
Parmi les nouveautés de cette année, on notera l’entrée au palmarès de trois écoles françaises. L’Ecole supérieure de commerce de Rennes se hisse même directement à la 35e place du classement, alors que l’Université Paris-Dauphine et son Master de business international s’installent au 57e rang. Enfin l’EM Strasbourg Business school fait son entrée à la 76e place.
En moyenne, les formations françaises gagnent des places dans le classement. Parmi les plus belles progressions, on notera celle de la Burgundy school of business de Dijon (67e place, + 9) et de l’IAE d’Aix-Marseille (46e, + 9). A noter cependant la chute de Telecom Business School (46e, − 13) et de La Rochelle Business School (60e, − 12).
Le Financial Times crée son classement à partir de différents critères : parmi ceux-ci, le salaire des diplômés, l’internationalisation de l’école, la réalisation des objectifs, le retour sur investissement.