Pas d’unité nationale après l’explosion de New York
Présidentielle américaine, J-49 : Pas d’unité nationale après l’explosion de New York
Comme après le massacre d’Orlando, en juin, les événements de ce week-end ont donné l’occasion aux deux principaux candidats de se livrer à une compétition à distance.
Le fait du jour
Comme après le massacre d’Orlando, en juin, l’explosion d’une bombe à Manhattan, samedi 17 septembre, a donné l’occasion aux deux principaux candidats à l’élection présidentielle du 8 novembre de se livrer à une compétition à distance à propos de leur capacité à répondre à ce type d’événement. Le républicain, Donald Trump a réagi à l’annonce de la détonation, suivie de la découverte d’explosifs à New York et dans le New Jersey ainsi qu’à une attaque à l’arme blanche dans le Minnesota, en jouant sur la peur. « Nous avons été faibles, notre pays a été faible. Nous avons laissé entrer des dizaines de milliers de personnes, cela va peut-être se produire de plus en plus dans tout le pays », a assuré le magnat de l’immobilier. De son côté, la démocrate Hillary Clinton s’est voulue plus rassurante. « Je veux dire aux Américains, soyons vigilants, n’ayons pas peur. Nous avons affronté des menaces dans le passé. Je sais que nous ferons face à ce nouveau danger avec le même courage et la même vigilance. Nous avons choisi la détermination, pas la peur », a-t-elle déclaré.
Le sondage du jour
Depuis les attentats de Paris, en novembre 2015, le candidat républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre a tenté d’utiliser le thème de la lutte contre le terrorisme pour discréditer ses adversaires. Un sondage publié avant la découverte d’explosifs et la détonation d’une bombe à New York et dans le New Jersey, montre cependant que son adversaire démocrate, Hillary Clinton, est considérée comme plus capable de faire face à ce type d’événement. L’écart qui la sépare de M. Trump se situe toutefois dans la marge d’erreur.
La citation du jour
« Je devrais être présentateur. »
Le candidat républicain à l’élection du 8 novembre, Donald Trump, s’est félicité d’avoir été le premier à parler d’une bombe à propos de l’explosion de New York, le 17 septembre. Son adversaire démocrate Hillary Clinton avait indiqué attendre des précisions de la police avant de s’exprimer. Le milliardaire avait également présenté ses condoléances aux familles des victimes alors que la détonation n’avait fait que des blessés.
I would like to express my warmest regards, best wishes and condolences to all of the families and victims of the horrible bombing in NYC.
— realDonaldTrump (@Donald J. Trump)
La vidéo du jour
Background Checks
Durée : 00:33
Le démocrate Jason Kander est candidat pour un poste de sénateur du Missouri occupé jusqu’à présent par un républicain. Roy Blunt était considéré jusqu’à présent comme quasiment sûr de sa réélection, mais une publicité va peut-être modifier la course. Celle qui montre Jason Kander, qui a servi en Afghanistan avec le grade de capitaine, dérouler un argumentaire en faveur de la vérification des antécédents pour les acheteurs d’armes en remontant à l’aveugle un fusil d’assaut.
Le chiffre du jour
Le candidat libertarien Gary Johnson, qui s’était fait remarqué il y a deux semaines en ignorant que Alep était une ville syrienne, a commis une nouvelle gaffe dimanche 18 septembre en se félicitant sur CNN que l’explosion d’une bombe à New York et une attaque à l’arme blanche à St. Cloud (Minnesota) n’ont « blessé personne ». Trente-huit passants ont été en fait touchés : vingt-neuf à New York et neuf à St. Cloud.
A suivre
Le candidat républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre, Donald Trump, a obtenu va s’entretenir mardi 20 septembre avec le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi. Il s’agira de la première rencontre avec le dirigeant d’un pays arabo-musulman pour le magnat de l’immobilier depuis qu’il a multiplié les propos contre les musulmans au cours des derniers mois. M. Trump tente de ne pas être distancé par son adversaire démocrate Hillary Clinton, qui a prévu depuis une semaine déjà d’avoir plusieurs rencontres de haut niveau en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Mme Clinton doit s’entretenir avec le président égyptien, son homologue ukrainien, Petro Porochenko et le premier ministre japonais, Shinzo Abe. M. Trump professe son admiration pour le président russe Vladimir Poutine, dont le pays a annexé une partie de l’Ukraine, la Crimée, et a suggéré que le Japon prenne en charge sa défense, considérée comme coûteuse pour le budget américain.