La dette de l’ensemble des administrations publiques a atteint 98,4 % du produit intérieur brut, contre 97,5 % à la fin du premier trimestre de l’année. | LOIC VENANCE / AFP

La dette publique de la France s’est établie à 2 170,6 milliards d’euros au deuxième trimestre, en hausse de 31,7 milliards par rapport au trimestre précédent, a annoncé vendredi 30 septembre l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Rapportée à la richesse nationale, cette dette de l’ensemble des administrations publiques, mesurée selon les critères de Maastricht, atteint 98,4 % du produit intérieur brut (PIB), contre 97,5 % à la fin du premier trimestre de l’année.

Le ratio de la dette au deuxième trimestre est donc supérieur à l’objectif affiché par le gouvernement français pour l’ensemble de 2016. Selon Bercy, la dette publique devrait en effet atteindre 96,1 % du PIB cette année, comme l’an dernier, et se stabiliser l’an prochain à 96 %.

Progression de la dette publique nette

La contribution de l’Etat à la dette a augmenté de 29,8 milliards d’euros sur la période. Selon l’Insee, « cette hausse provient de l’essentiel de la dette négociable à long terme (+ 30,7 milliards d’euros) ».

La contribution à la dette des administrations de sécurité sociale progresse de 2,3 milliards d’euros. Celle des administrations publiques locales, après avoir diminué au premier trimestre, a progressé de 400 millions d’euros. Quant à celle des organismes divers d’administration centrale, elle a en revanche diminué de 800 millions d’euros.

Par ailleurs, la dette publique nette, qui tient compte de la trésorerie présente dans les caisses des administrations publiques, a augmenté de 24,9 milliards d’euros, représentant 88,3 % du PIB.