La finale internationale de « Ma thèse en 180 secondes » a fait la part belle aux doctorantes
La finale internationale de « Ma thèse en 180 secondes » a fait la part belle aux doctorantes
Par Camille Stromboni
Des étudiantes suisse, québécoise et marocaine ont été distinguées, ainsi qu’un thésard français, lors de ce concours de vulgarisation scientifique organisé à Rabat, au Maroc.
Les lauréats de « Ma thèse en 180 secondes », jeudi 29 septembre, à Rabat. | CPU - CNRS
Ils étaient vingt étudiants de dix nationalités à s’affronter, le soir du jeudi 29 septembre, à l’université Mohammed-V de Rabat (Maroc), lors de la finale internationale de « Ma thèse en 180 secondes » (MT180). Quatre d’entre eux ont été récompensés par le jury et par le public de ce concours de doctorants francophones, qui leur donne cent quatre-vingts secondes, pas une de plus, pour vulgariser leur sujet de thèse auprès d’un auditoire profane.
Pour la première participation de la Suisse, c’est une de ses ressortissantes, Désirée Koening, étudiante à l’université de Fribourg, qui a obtenu le premier prix, pour sa thèse intitulée « Mécanisme de régénération des organes chez le poisson zèbre ». En seconde position, Maud Gratuze, de l’université Laval (Québec) a présenté ses travaux sur l’« Impact du diabète sur la phosphorylation de la protéine tau dans la maladie d’Alzheimer ». Un Français a décroché la troisième place : Nicolas Urruty, doctorant de l’INRA à l’université de Poitiers (Vienne), qui s’est penché sur l’« Impact de la réduction des pesticides sur le rendement du blé en France » (voir ci-dessous la vidéo de sa présentation lors de la finale française, en mai).
Nicolas URRUTY - 3ème prix du jury - Finale nationale 2016
Durée : 03:23
Enfin, le prix du public a été décerné à une étudiante marocaine, Chaimae Samtal (université Sidi-Mohamed-Ben-Abdellah, à Fès) pour sa thèse « Cancer de la prostate dans la population marocaine : identification moléculaire, profils de risque et thérapie ciblée ».
Après le Québec en 2014 et la France en 2015, cette troisième finale internationale au Maroc clôt des compétitions nationales dans chacun des pays participants. Dix étaient représentés cette année : la Belgique, le Cameroun, le Maroc, le Québec, le Sénégal, la Tunisie, la France, la Suisse, le Bénin et l’Indonésie. En France, la finale nationale, organisée le 31 mai à Bordeaux, avait été remportée par Mathieu Buonafine, Bertrand Cochard, et Nicolas Urruty, qui ont tous trois participé à la finale de Rabat.
Parmi les trois doctorants lauréats de la finale française, (de gauche à droite) Bertrand Cochard, Mathieu Buonafine et Nicolas Urruty (distingué à Rabat). | MT180 CPU CNRS
En trois ans d’existence, le succès de ce concours, organisé par la Conférence des présidents d’université (CPU) et le CNRS, est allé croissant. La deuxième finale internationale s’est jouée à guichets fermés, l’année dernière à Paris, tandis que la finale française 2016 a vu s’affronter des candidats venus de la plupart des regroupements d’universités du territoire.
Un contenu de cette page n'est pas adapté au format mobile, vous pouvez le consulter sur le site web