Les joueurs du PSG lors de leur victoire mercredi face aux Bulgares de Ludogorets. | DIMITAR DILKOFF / AFP

Le PSG et Nice, qui ont chacun une humiliante défaite encore en travers de la gorge, doivent réagir respectivement contre Bordeaux et Lorient, ce week-end lors de la 8e journée de Ligue 1 conclue par le derby Lyon-Saint-Etienne, dimanche soir.

Mercredi en Bulgarie, Edinson Cavani a inscrit un doublé et le PSG assuré le résultat, en battant le Ludogorets (3-1) en Ligue des champions, mais pas vraiment la manière. Le non-match à Toulouse de la semaine dernière en L1 (revers 2-0) reste donc dans les esprits.

Surtout que cette deuxième défaite en seulement sept matchs de championnat, autant qu’en 38 la saison dernière, reléguait le PSG à quatre points du leader, Nice. Une nouvelle contre-performance ferait l’effet d’un coup de tonnerre alors que, pour la première fois depuis le plan Leproux de 2010, des ultras seront autorisés à se regrouper dans le Parc des Princes.

Le nouvel entraîneur, Unai Emery, déjà dans le dur, est du coup revenu mercredi à un onze qui portait la patte de son prédécesseur Laurent Blanc. L’expérience bulgare était-elle une parenthèse ou est-ce un choix appelé à durer ?

Autre retour en arrière, le milieu Hatem Ben Arfa figure à nouveau dans le groupe, après une absence de cinq rencontres.

Les quadruples champions de France doivent prendre garde : ils rencontrent une équipe de Bordeaux qui leur résiste depuis trois matchs en L1, détient autant de points qu’eux et compte sur un certain Jérémy Ménez pour raviver le syndrome de l’ex-Parisien buteur au Parc.

L’attaquant niçois Mario Balotelli. | VALERY HACHE / AFP

Nice toujours invaincu

Le Gym est toujours invaincu en L1 dont il est l’étonnant leader, mais il vient d’encaisser un 5-2 à Krasnodar, jeudi en Ligue Europa, compétition où il s’était déjà incliné lors de son précédent match. La désillusion européenne pèsera-t-elle sur le moral niçois ?

L’autre question sera de savoir si Mario Balotelli, auteur d’un but en Russie, enchaînera un deuxième match de suite ou s’il sera encore ménagé. Et, à l’autre bout du terrain, quid de la charnière Dante-Baysse qui a sombré de manière impressionnante dans le Nord-Caucase ?
Les joueurs de Lucien Favre reçoivent une équipe de Lorient mal en point (17e) mais qui vient de battre Lyon (1-0).

Le Marseillais Bafétimbi Gomis. | ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

L’OM toujours dans le flou

Le rachat du club par Frank McCourt n’est toujours pas finalisé, et les critiques de l’ex-entraîneur Michel contre l’ex-président Vincent Labrune ont permis de braquer les projecteurs sur le rétroviseur de la saison dernière. Bref, la période d’entre-deux perdure, et il revient à Franck Passi et ses joueurs de la meubler.

L’atmosphère étouffante du côté du Vieux-Port s’est quelque peu dissipée à la faveur du succès sur Nantes (2-1) synonyme de remontée au classement (13e). Mais, à trois longueurs seulement de la zone rouge, Marseille n’est pas tiré d’affaire.

L’OM se rend à Angers. L’entraîneur du SCO, Stéphane Moulin, avait vertement critiqué l’arbitre de Monaco-Angers (2-1), ce qui avait amené le directeur technique de l’arbitrage Pascal Garibian à répliquer. Les coups de sifflets de Johan Hamel dimanche après-midi seront du coup forcément décortiqués…

Le Stéphanois Nolan Roux. | JEFF PACHOUD / AFP

Saint-Etienne favori face à Lyon ?

Les deux rivaux connaissent une période tourmentée, pour des raisons diverses : Lyon reste sur deux défaites 1-0 en L1 et C1, à Lorient et Séville, tandis que Saint-Etienne déplore une kyrielle de blessures qui affaiblit grandement son jeu.

Les Verts de Christophe Galtier arrivent néanmoins à se classer 7e et à décrocher des points dans les dernières minutes, comme jeudi en Ligue Europa contre Anderlecht (1-1), et n’ont perdu qu’une fois en 13 matchs toutes compétitions confondues. Mais combien de temps cela durera-t-il avec une infirmerie aussi fréquentée ?

Lyon (9e) est toujours privé de son buteur Alexandre Lacazette, qui avait inscrit un retentissant triplé lors du dernier OL-ASSE en novembre 2015. L’équipe de Bruno Genesio sait qu’une victoire dans le derby effacerait les deux derniers revers des mémoires, et préparerait au mieux la prochaine séquence (déplacement à Nice et réception de la Juventus)…