Malte : cinq Français travaillant pour le ministère de la défense meurent dans le crash d’un avion
Malte : cinq Français travaillant pour le ministère de la défense meurent dans le crash d’un avion
Le Monde.fr avec AFP
Un petit avion s’est écrasé, lundi matin, à l’aéroport international de Malte. Les cinq victimes partaient pour un vol de reconnaissance des douanes françaises des trafics de migrants et de drogues en Méditerranée.
Sur le site du crash d’un petit avion, lundi 24 octobre, à l’aéroport de Malte. | MATTHEW MIRABELLI / AFP
Un petit avion s’est écrasé, lundi 24 octobre au matin, à l’aéroport international de Malte, tuant les cinq personnes qui se trouvaient à bord, selon des responsables de l’aéroport. Il s’est écrasé quelques secondes après son décollage, vers 7 h 20. L’aéroport a été fermé jusqu’à nouvel ordre.
Les cinq victimes sont des douaniers français, qui partaient pour un vol de reconnaissance des douanes françaises en Méditerranée. Ils devaient effectuer un vol de surveillance des trafics de migrants et de drogues et revenir à Malte au bout de quelques heures.
L’avion était en mission pour le compte du ministère de la défense français, a indiqué Jean-Yves Le Drian. « La chute de l’appareil a causé la mort des cinq personnels présents à bord : trois relevant du ministère de la défense et deux salariés du contractant privé », a précisé le ministre de la défense. Une enquête interne va être ouverte pour déterminer les causes de l’accident, en coordination avec les autorités locales, ajoute le ministre.
Des médias ont dans un premier temps parlé d’un avion luxembourgeois affrété par Frontex à destination de la Libye, mais l’agence européenne de contrôle des frontières a rapidement démenti. « Aucun responsable de l’UE impliqué dans le crash d’un avion à Malte. Le vol n’était lié à aucune des activités de l’UE », a insisté sur Twitter la responsable de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.
No #EU officials involved in plane crash in #Malta. The flight was not related to any of the EU activities
— FedericaMog (@Federica Mogherini)