Des sons électroniques, hip-hop, jazzy ou rock, parfois mixés avec de la musique traditionnelle arabe ou des chants soufis : c’est la recette d’une nouvelle génération de musiciens égyptiens. Dès la fin des années 2000, le mouvement musical « mahraganat » ou électro-chaâbi s’est développé depuis les quartiers populaires, sans le contrôle des maisons de disques. Le « mahraganat » est devenu le style le plus écouté en Egypte. En 2014, l’Institut du monde arabe à Paris lui a consacré une soirée d’honneur dans le cadre du Arabic Sound System.