Scènes de liesse à Miami après la mort de Castro
Etats-Unis : Scènes de liesse à Miami après la mort de Castro
Les médias américains le décrivent comme un « leader répressif » mais aussi comme le « tourment » d’une dizaine de présidents des Etats-Unis.
Miami residents take to the streets to celebrate news of Fidel Castro's death https://t.co/xiCpxBIzR1
— MSNBC (@MSNBC)
A l’annonce de la mort de Fidel Castro, des centaines de personnes se sont rassemblées pour manifester leur joie, dans la nuit de vendredi 25 novembre à samedi 26 novembre devant le restaurant Versailles, haut lieu des rassemblements anti-castristes, à Miami, en Floride. Pour le Miami Herald, l’« ombre » du « líder maximo » s’est propagée pendant près de cinquante ans à travers l’Amérique latine et le monde.
« Autant détesté qu’aimé »
Dans leur ensemble, les médias américains dressent un portrait sans concession de Fidel Castro, qu’ils décrivent comme un « leader répressif » mais aussi comme le « tourment » d’une dizaine de présidents des Etats-Unis.
Le New York Times évoque le « leader révolutionnaire qui a défié » les Etats-Unis. « Il a apporté la Guerre froide dans l’hémisphère occidental, tourmenté 11 présidents et amené le monde au bord de la guerre nucléaire », rappelle le journal. Il note aussi « l’importance » au 20e siècle de cette « figure internationale » qui ne dirigeait qu’une toute petite île des Caraïbes de 11 millions d’habitants.
Le Washington Post rappelle qu’« Il était l’un des chefs d’Etat ayant dirigé son pays le plus longtemps. Il était autant détesté qu’aimé. Il a été l’un des dirigeants les plus répressifs, président à vie autoproclamé qui a interdit la liberté d’expression, la liberté de réunion, la presse libre, a fait exécuter ou emprisonner des milliers d’opposants »..
Pour le Los Angeles Times aussi, Fidel Castro était « une icône révolutionnaire dont l’influence a été ressentie bien au-delà de Cuba ».