François Fillon lors de son discours de victoire après le second tour de la primaire de la droite, le 27 novembre 2016, à son quartier général de campagne, à Paris. | ERIC FEFERBERG / AFP

« Non, non je ne peux pas vous confirmer cela, c’est une information fausse », a tranché le candidat des Républicains à l’élection présidentielle de 2017. Invité du 20 heures de France 2, François Fillon a démenti ce que plusieurs médias avaient affirmé en fin de journée lundi 28 novembre : qu’il avait choisi Bernard Accoyer pour remplacer Laurent Wauquiez à la tête des Républicains.

« J’annoncerai mes décisions au bureau politique demain » prévu dans l’après-midi, a indiqué le grand vainqueur de la primaire de la droite, qui a précisé plus tard sur Twitter :

« Ouvert au débat avec les centristes »

Interrogé sur sa relation avec François Bayrou, François Fillon a indiqué qu’il y avait entre eux un « respect mutuel » et il a estimé que « la division [pouvait] conduire à une situation dramatique ». Lorsque David Pujadas lui a demandé s’il souhaitait lancer un appel au président du MoDem, M. Fillon a répondu :

« Je n’ai pas besoin de la télévision, nous allons nous parler. Il ne faut pas laisser le Front national prendre le pouvoir. Mais je ne construis pas un projet politique avec des accords de couloir. »

Quelques minutes plus tard sur Twitter, François Fillon a ajouté qu’il restait « ouvert au débat avec les centristes ».

Flou sur l’assurance maladie

Au cours de cette interview, qui n’a duré que quelques minutes, François Fillon est revenu assez longuement sur ses propositions pour redresser l’assurance maladie. Mais le gagnant de la primaire a entretenu le flou. A la question de David Pujadas : « Pouvez-vous préciser les soins qui seront remboursés par la mutuelle ? », François Fillon a répondu : « Pas aujourd’hui. »

« Je vais travailler avec les responsables de la santé, travailler sur un projet qui doit permettre un équilibre de la Sécurité sociale et améliorer le remboursement des soins des personnes les plus modestes. »

C’est un sujet qui n’est « pas prioritaire », a-t-il ajouté, indiquant qu’il ne serait pas débattu dans « les premiers mois » de son mandat, s’il remporte la présidentielle. Puis sur Twitter, le candidat à la présidentielle est revenu sur la question :