L’existence du nihonium, le premier élément mis en évidence en Asie, avait été montrée à trois reprises entre 2004 et 2012 par Kosuke Morita, professeur de l’université de Kyushu. | © KYODO / REUTERS

Les dénominations proposées en juin 2016 pour quatre nouveaux éléments du tableau périodique ont été définitivement approuvées, mercredi 30 novembre, par l’Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) et l’Union internationale de physique pure et appliquée (Uippa).

Le tableau périodique des éléments, aussi appelé table de Mendeleïev (du nom du scientifique russe qui en a créé la première version en 1869), rassemble les éléments chimiques classés en fonction de leur composition et propriétés chimiques.

Les scientifiques se sont accordés sur le nom du nihonium, élément de numéro atomique 113 (le nombre de protons de son noyau), de symbole Nh, qui fait référence au mot Nihon, « Japon ». L’existence de cet élément, le premier élément mis en évidence en Asie, avait été montrée à trois reprises entre 2004 et 2012 par Kosuke Morita, professeur de l’université de Kyushu. Il n’existe pas à l’état naturel et doit être synthétisé. Jusqu’à présent, la totalité des éléments de la classification périodique de Mendeleïev avaient été découverts par des équipes en Europe et aux Etats-unis.

La paternité du moscovium (élément chimique 115, symbole Mc, dont le nom fait référence à Moscou) revient à des Russes et des Américains.

Deux autres noms ont également été approuvés : il s’agit du tennessine pour l’élément 117 (symbole Ts, en remerciement aux institutions de recherche de l’Etat du Tennessee) et de l’oganesson pour le 118 (symbole Og, en référence au professeur Iouri Oganessian). Ils ont été découverts par des laboratoires de Russie et des Etats-Unis, a précisé l’Union internationale de chimie pure et appliquée dans un communiqué.